26 January 2016

Les petits plaisirs #6

Je ne publie pas sur Instagram. Pourquoi? Parce que je passe déjà beaucoup trop de temps sur les réseaux sociaux (même si je suis une quiche notoire en Twitter), parce que je n'ai pas envie de me sentir obligée de mettre ma vie en scène, et parce que finalement notre quotidien nous appartient. Pourtant, je l'avoue, j'adore suivre les comptes Instagram des autres, et me baigner dans les images de leur vie. Alors ici, les billets des petits plaisirs, c'est finalement une sorte de compromis...

Petit déjeuner décomplexé du dimanche pour les petits V: pâte choco Kwatta noir et vermicelles de chocolat pour l'une, Chocolinette et confiture pour l'autre, tisane pour tous.

Tentative de spanakopita maison végane en improvisation totale: épinards, tofu, épices, pizzaschmelz de Wilmersburger, le tout dans de la pâte filo. Avec une salade, évidemment.

Tartines simples et délicieuses: margarine, tomates cerises en tranches, coriandre, sel, poivre aromatisé du Tessin.

Un petit mot sympa en ouvrant une commande.

Fêter les (bip) ans de Mister V en famille (car évidemment, à la grande fête avec tous les amis, aucune photo n'a été prise, comme pour moi en début d'année!)

Le gâteau citron-amande du livre indispensable de Marie Laforêt, en version kougloff: simple, à la texture légère, et même plébiscité par les enfants!

Retour aux origines: röstis avec crème de champignons et tofu fumé.

Retour aux origines bis: salade caprese en mode mozzarisella, en remplaçant le basilic par de la coriandre - parce que la coriandre c'est magique, et parce que je n'avais plus de basilic...

Buffet libanais pour un autre grand anniversaire. Une formule qui fonctionne toujours très bien - ici avec des makis concombre et avocats clandestins en bonus.

Pizza de restes, aussi connue sous le nom de pizza Lockdown, lorsqu'en novembre Bruxelles a composé avec ses fonds de frigo le temps d'un drôle de bout de semaine.

Notre première récolte de radis du jardin! Ils sont peu nombreux, ils sont petits, ils sont bien piquants, ils sont notre fierté.

24 January 2016

Mes petites inspirations #26

Pour cette première série de petits liens pour 2016, je me rends compte que tout est relativement local et tout est bientôt. Je me réjouis de toutes ces initiatives qui rendent le véganisme de plus en plus... normal.
  • Une après midi hivernale avec un délicieux morceau de tarte et un lait au chocolat bien chaud, le tout végane, ce sera au BE Vegan Winter Meetup le 21 février en région gantoise - inscription requise.
  • Un salon végane se prépare du côté de Charleroi le 8 mai prochain, et une douzaine de stands sont déjà confirmés: on se réjouit de la naissance de 100% Veggie

Et vous, qu'est-ce qui vous inspire actuellement?


 

22 January 2016

Veganerie à Leuven - le paradis des burgers véganes

Nous attendions le prochain spectacle de spoken word de Henry Rollins depuis longtemps. Il faut savoir que Mister V l'avait découvert à son époque punk rock, mais comme il a bien compris que ce n'était pas un style de musique qui me convient il m'avait fait découvrir les textes et interventions de l'homme ensuite. Depuis, nous ne manquons aucune de ses venues en Belgique, où il parle de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, de nous, de vous, de tout. Et bien.

Nous avions nos billets depuis plusieurs mois, et un en plus pour l'offrir à une amie à l'occasion de son anniversaire début janvier. Et comme le spectacle avait lieu à Leuven, nous en avons profité pour tester la Veganerie, la version snack burgers de Loving Hut, qui a ouvert il y a quelques mois à peine. Spoiler immédiat: c'était une très bonne idée, et nous y retournerons!

La Veganerie n'est pas trop loin de la gare, vers laquelle se trouve Het Depot où nous allions ensuite. Une petite marche (glaciale) de 10 minutes et nous ouvrions les portes d'un snack qui n'en a pas l'air, car la déco est très simple, minimaliste et chaleureuse à la fois. On s'est tout de suite sentis bien, dans une ambiance plus détendue et accueillante qu'au Loving Hut à quelques rues de là (et non, ce n'est pas (que) parce que cette fois-ci nous étions sans les enfants).


Pour commander, il faut tout d'abord aller au comptoir où se trouve le menu affiché en grand. Vu la variété des burgers et accompagnements proposés, il était très difficile de résister aux tentations. Mes commensaux ont chacun opté pour le burger Spicy Gonzalez: galette sans boeuf, ketchup, chipotle, vegenaise, fauxmage, tomate, oignon, laitue, concombre mariné, piment jalapeños.
Quand à moi, j'ai choisi le Cheezy Chicky Deluxe: galette sans poulet, ketchup, vegenaise, fauxmage, mozzarisella version creamy, tomate, oignon, laitue. Nous avons également pris une assiette Greasy Monkey comprenant divers snacks frits et une portion de frites, les deux à partager, ainsi que des sauces - vegenaise simple pour moi, version tartare pour les autres. 


Nous avons ensuite donné un prénom de référence et sommes allés nous installer. À l'étage, très calme. Nous avons attendu un peu pour recevoir nos mets, mais comme nous avions très faim c'était peut-être subjectif. Nous devions être appelés (par le prénom donné) lorsque la commande était prête, mais pour je ne sais quelle raison la charmante serveuse est venue nous en amener une partie elle-même en souriant, en demandant que l'un(e) de nous vienne chercher la suite. Et oui je suis sûre que nous n'avons pas raté d'appel.


Nous avons commencé à goûter et... nous nous sommes tus, l'espace d'un instant. Je ne peux décrire le plaisir de déguster des burgers végétaliens qui sont bien crémeux, bien savoureux, et offrent un vrai goût. C'était une sorte de bonheur pur. C'était si bon que nous n'avons pas pensé à goûter le burger des autres...! Mon amie me dit que c'était effectivement très piquant, et excellent. En ce qui concerne le Cheezy Chicky Deluxe, il était très fondant, et délicieux. Un seul défaut: ces burgers se défont facilement. J'ai coupé le mien en deux afin de faciliter la prise et de retarder son effondrement.


J'étais un peu méfiante envers les boulettes façon croquettes de fauxmage, mais j'ai changé d'avis à la première bouchée. Je sais que cela fait environ sept ans que je n'ai pas touché aux versions omni, mais j'ai vraiment l'impression que cela ressemblait de très près au plat traditionnel. C'était bien fondant, c'était bien fromagé, c'était bien gras, c'était bien bon. Même réaction pour les calamars véganes frits. Il y en avait trois, cela faisait un par personne, snif un c'est peu quand c'est bon. Par contre la version allongée au fauxmage, qui avait plus l'air d'une grosse croquette, m'a moins convaincue.


Un régal intense donc, version junk food. Et nous avons presque eu trop à manger (or nous sommes des ogres, ou presque). Point bonus: notre amie est omni, et elle a plusieurs fois exprimé son délice avec force, à tel point qu'elle souhaite y retourner avec nous très rapidement. Et je pense que ça peut aussi plaire aux petits V - par contre ça compromettrait un peu le côté calme des lieux...

On y retourne quand, alors?





Rector De Somerplein 13
3000 Leuven

Du lundi au samedi de midi à 20h00

11 January 2016

La (nouvelle) ligne Vegan d'Esprit

Ah tiens, encore un brouillon de billet qui attend depuis l'été dernier avec deux pauvres photos perdues toute seule dedans... Du coup je devrais pouvoir enlever le mot "nouvelle" du titre, hein.


Tout ça pour dire que j'ai passé absolument tous les jours de l'été 2015 (où il ne pleuvait pas) dans ces sandales Esprit collection garantie "vegan" et que je n'en revenais pas. Elles sont confortables, totalement à mon goût, très pratiques pour aller à la fois au travail et s'occuper des enfants. Et au bout du compte elles sont en quasi parfait était, et vont donc pouvoir reprendre du service l'été prochain.


Alors bien sûr qu'il existe plein de chaussures véganes très bien conçues et très belles et que je soutiens totalement ces marques spécifiquement véganes. Mais je signale mes sandales parce que (j'en suis amoureuse, or il faut avouer que je ne suis pas une grande fan de chaussures, et) même si Esprit n'est pas une marque végane du tout, elle a le mérite de faire entrer le concept dans des magasins mainstream et plus facile d'accès pour celles et ceux qui pour différentes raisons ne commandent pas en ligne. Et qu'il y a toute une collection qui suit les saisons, et pas juste une paire qui traîne dans un coin...

Et plus tard je vous parlerai de mes merveilles de Wills Vegan Shoes (qui a une ligne pour enfants) et des premiers chers à mon coeur: Vegetarian Shoes...

09 January 2016

Cuffs? Cuffs!

Ce sera court, ce sera bref, et ça parlera d'un sujet sur lequel je vois moins d'information: les bracelets de force!

Et oui, Mister V comme nombreux de nos amis apprécie ces objets, et de mon côté je trouve que ça lui va très bien. Seulement voilà, les bracelets de force sont traditionnellement faits en cuir. On en trouve très facilement par exemple sur les marchés médiévaux, endroits que j'adore fréquenter tout en devant occulter totalement leur côté non végane - et donc zapper la moitié des stands, axés sur le cuir et autres peaux de mouton parce que tradition...


Bref, pour l'anniversaire de Mister V à l'automne dernier, je n'étais pas peu fière de moi car je lui avais trouvé un bracelet de force végane. Youhou! Je suis sûre qu'il doit y en avoir en plusieurs endroits, mais celui-là je l'ai trouvé chez Vedge. J'avais profité du Vegan Summer Fest pour apprécier la qualité du produit, avec l'approbation de Mlle V ravie de faire des choses en cachette de son père.

Et nous avons pu ainsi surprendre un Mister V qui ne s'y attendait pas. Bon, maintenant, c'est plus difficile à porter au travail tous les jours...


07 January 2016

Une mini-cure de jus... jus

Sachant que de nombreuses personnes pratiquent les bonnes résolutions de début d'année, je me dis qu'il est grand temps de publier ce bilet en kit rédigé en plusieurs vagues depuis l'été 2015... Il est un peu bancal mais j'espère qu'il sera assez clair pour ceux que ça intéresse.

Au printemps dernier, j'ai cédé à une pulsion que j'avais depuis plus d'un an: me lancer dans une cure de jus. Mais comme je viens de loin (junk food vegan), j'ai décidé de commencer par un seul jour. Et comme je n'ai ni le matériel ni la patience, ni l'espace, j'ai laissé quelqu'un presser des kilos de légumes et fruits pour moi. Autant dire que j'ai attendu un bon moment d'avoir moyennement les fonds pour ce faire.


J'ai ainsi testé une cure Jus Jus. Tout y est bio, et pressé maison à Anvers. Ensuite, on peut soit aller chercher soi-même ses jus, soit se les faire livrer. On peut acheter les jus à la pièce, ou par cures organisées selon les besoins. J'en avais entendu beaucoup de bien, sur les blogs, dans la presse, et par une amie. Je bavais devant leur site simple et graphique, qui donne l'impression d'être plus saine rien qu'en le regardant. Ahem.

J'ai choisi le niveau 2: Clarté. Six jus pour une journée. En bonus, j'ai ajouté un Vanilla Sky et un Choco Bliss pour les enfants. Mes jolies petites bouteilles sont arrivées un jeudi soir. Parfait pour être consommées dès le lendemain matin. Et hop, un petit bout de récit en live, rédigé au fur et à mesure de cette journée de juin (et oui, j'ai du retard dans mes publications, comme d'habitude!).


Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre pour le goût. Le seul jus vert que j'avais goûté avant m'avait déçu en texture, très épais et presque rugueux. J'étais donc un peu craintive en ouvrant ma première bouteille du jour: Greenday. J'ai mis une paille pour faire joli et me motiver, et me suis lancée. Et là, surprise totale, c'est très bon! C'est surtout le citron qui domine, j'en ai ressenti une grande fraîcheur. Même en le sachant, je n'arrive pas à croire que je suis en train de boire du jus de brocoli, courgette, épinards, fenouil, pomme et citron. Cela m'a bien motivée: la journée aura bon goût si tout est du même niveau!


Je ne prends pas le second jus deux heures après comme recommandé mais 3h30 plus tard, par des hasards de circonstance. Entretemps, par contre, j'ai grignoté 3 rondelles de concombre, une mesure d'urgence qui fait partie de leurs recommandations. Après une balade en plein soleil avec Mlle V et sa trotinette, je passe à la récompense: le Pineapple Mojito, composé d'ananas, bien sûr, mais aussi de poire, gingembre et menthe. J'apprécie particulièrement cette dernière petite touche, et trinque joyeusement avec ma fille qui sirote son sirop de menthe au soleil (avec un repas devant elle, elle).


Un thé vert plus tard (autre recommandation), je me sens bien, légère. Et puis soudain, environ deux heures plus tard, c'est la faim. La grande faim. Et des rêves de toutes sortes de nourritures. Par contre je me rends compte que j'ai des envies de plats pas trop lourds. Est-ce le signe que la cure fonctionne ou qu'il fait plus de 30 degrés dehors? Un petit mal de tête est là, également. Je vais foncer sur mon troisième jus, au nom qui fait presque peur: The Hulk!


Plus de peur que de mal, dans ce mélange de jus de concombre, poire, pomme, épinards, laitue romaine, céléri, citron et brocoli, c'est le citron qui arrondit les angles, et le petit côté du céléri me donne le sourire. J'en reste sonnée quand je lis sur le site que je viens de boire le jus de plus d'1,5 kilos de légumes verts... On me dit qu'après ça je pourrais concquérir le monde: je n'irai pas jusque là, mais je me sens bien. Mais j'avoue que je mangerais bien une salade quand même... Allez zou, quelques rondelles de concombre, donc.


Soudain, je dois partir chercher le petit. Grande question: prendre le quatrième jus avant ou après? Je suis valse-hésitation, et adjuge en me disant que j'en profiterais mieux après, en ayant le temps. Je m'arme d'une grande bouteille d'eau et vais remplir mon devoir de maman relativement parfaite (ahem). 

Et là, patatra. Nous avons ds invités le soir, je dois préparer à manger pour tout le monde, c'est un peu cruel, et trop dur pour moi. Résultat, je craque et ne termine pas la cure le jour-même. je manger avec tout le monde, en me limitant aux légumes, et bois les jus restant le lendemain, en répartissant le tout. Au passage, je goûte donc le Vanilla Sky qui est une des meilleures choses que j'ai bu de ma vie...!


Quelques semaines plus tard, je retente la cure, dans de meilleures conditions. Les enfants sont chez leurs grands-parents, aucun invité prévu pour manger, la voie est libre..

Les choses se passent de manière assez similaire, sauf que la faim me tenaille vraiment. Je suis alors les conseils reçus avec les bouteilles, et me fais un petit bouillon de légumes à midi. En milieu d'après-midi, j'en suis au quatrième jus, le Skinny G: pomme, pamplemousse et menthe. Il est rosé, il est très frais, et le pamplemousse domine, ce qui m'arrange puisque c'est le fruit dont le jus est mon préféré. Mais aussi délicieux soit-il, il ne me suffit pas. Je complète ce "goûter" avec quelques rondelles de concombre, comme indiqué dans les suggestions. Mais je me demande si je vais tenir toute la journée.

La bonne nouvelle, c'est que cela me fait bien prendre conscience de mes envies, de mon rapport actuel à la nourriture. Je mange trop, c'est un fait certain, et je suis trop accro à l'industriel, aux faux-mages et autres viandes véganes. D'ailleurs rien que d'y penser je... me rends compte que ce serait trop gras, là tout de suite. En réalité je rêve d'une belle et grande salade avec du pain frais. Serait-ce là un début de progrès?


Ma conclusion est qu'une journée de cure est sans doute merveilleuse pour qui la prépare bien. Et bien plus complexe à gérer quand on a des petites bouches à nourrir et qu'on ne peut vraiment se reposer. Pour le reste, je recommande ces jus à qui peut s'en offrir le luxe, ils sont vraiment délicieux. En attendant l'ouverture (prochaine) d'un fournisseur plus proche...

05 January 2016

Noël, édition 2015

Je ne suis pas du genre à prendre de bonnes résolutions, parce que j'ai l'impression que c'est le meilleur moyen de ne pas faire ce qu'on espère. Je ne vais donc plus promettre d'être plus régulière ici, mais y revenir spontanément, parce qu'écrire sur ce blog me manque.
Depuis la rentrée scolaire, je n'ai cessé de courir, et des événements divers m'avaient bien minée. Alors je respire un grand coup, et je reviens ici partager nos expériences, nos plaisirs, et parfois mes coups de gueule aussi. Jusqu'ici j'ai gardé une forme de distance en écrivant, déformation professionnelle d'ancienne journaliste. Mais comme je l'écrivais il y a bientôt deux ans, non le quotidien n'est pas forcément toujours tout youpi, et ce n'est pas grave. Je me souhaite donc une plus grande souplesse ici.

Mais revenons-en au titre de ce billet: alors, qu'est-ce qu'on a mangé en cette fin d'année?

Comme d'habitude nous avons fait deux arrêts pour célébrer nos deux familles, se retrouver tous entre les différents pays, et voir la joie des cousin.e.s qui se retrouvent malgré des âges parfois très disparates.

Premier arrêt, Paris, où nous sommes les seuls véganes (de la famille, pas de la ville!) mais où notre neveu ado est végétarien. Cette année, nous n'avons pas commandé de grand repas chez Gentle Gourmet ni de bûche chez Vegan Folie's. Pourquoi? Parce que très honnêtement les tarifs du premier, qui espère obtenir une étoile, deviennent très prohibitifs et que nous aspirions aussi à des plats plus simples. Quant à Vegan Folie's, toujours délicieux, c'est uniquement une histoire de... flemme. Quand on n'a que 48 heures à partager, on n'a pas envie d'en perdre plusieurs dans le métro à chercher une bûche. Du coup j'ai fait un simple gâteau au chocolat que nous avons amené, et puis hop, les enfants en étaient ravis.

J'avais repéré le traiteur Oulala, qui proposait un menu de Noël quatre plats à 30 euros par personne et livré à domicile, assez tentant. Et puis ma belle-famille a fait la révolution! Tout d'abord, mes beaux-parents sont allés au marché de Noël des Halles 100% végane faire des repérages, et en sont revenus avec du faux gras et des terrines de Oulala, ainsi que des macarons et mendiants de ils-ne-savent-plus-qui. 


Forts de ces découvertes et après discussion avec le reste de la famille, ils ont changé toutes leurs traditions: au lieu de préparer leur menu standard à côté duquel nous avons le nôtre, ils ont décidé de proposer un repas identique pour tout le monde, avec juste un ou deux à côté plus connotés. Un merveilleux geste! Du partage, du vrai Noël, joie! 
 
Tout le monde semblait avoir apprécié notre buffet de l'année dernière, et du coup nous avons tous mangé... de bons mezze libanais! Et les enfants, qui souffrent souvent pendant ces repas interminables et trop complexes, étaient pour une fois ravis, du houmous jusqu'aux oreilles.

Voici donc quelques instantanés de ce premier repas de fête, qui a été dédoublé puisque finalement le lendemain midi on a mangé les restes, tout simplement.


Faux gras et deux terrines de Oulala. Honnêtement je n'ai pas été convainvue par le faux-gras, mais je dois avouer que je n'ai jamais été une fervente du foie gras avant mes prises de conscience, et que ceci souffrait probablement d'une apparence-texture peu attirante qui a dû influencer mon jugement. Les terrines (potimarron, blettes, épinards, pignons) étaient de leur côté très bonnes. Cela donne envie de goûter d'autres mets de ce traiteur à l'avenir.


Plein de bons petits plats libanais: houmous, taboulé, falafel avec sauce tahina, feuille de vigne, chausson aux épinards, moutabal, moussaka... Manquent sur la photo les pommes de terre piquantes, l'assiette était trop petite pour tout y mettre en une seule fois vu le grand choix! C'était un vrai régal, le traiteur ayant fourni ces mezze devrait nous revoir chez lui dans les années à venir.


Les macarons de on-ne-sait-pas-qui, très bons. La version chocolat-orange s'effritait mais était un pur bonheur. (Les mendiant de on-ne-sait-pas-qui-bis sont plus haut.)

Ensuite, nous avons repris la route pour notre deuxième arrêt, dans la campagne belge, où nous avaient rejoints mon frère, ma belle-soeur et ma nièce, arrivés de Genève. Là nous attendaient les traditionnels cougnous/cougnoles, selon la recette de Mlle Pigut. Pour une étrange raison, ils avaient moins bien levé que l'année dernière, les mystères habituels des pains et compagnie qui parfois sont capricieux...


Pour cette édition 2015, le repas de Noël a été végane pour tous également, et il a été parfait également. Après le Liban, nous sommes passés aux saveurs de l'Italie. Pas d'entrée pour cause d'apéritif bien fourni - et pour ne pas faire durer trop un repas avec des petits enfants. Le plat principal, lui, était une délicieuse polenta au romarin passée au four, avec une crème (d'avoine) aux morilles, et des tomates cerise confites au four.


Le mélange de ces saveurs était fantastique, et rien que d'y penser j'en salive. Bien évidemment, les enfants ont boudé les morilles. Mlle V parce qu'ils étaient tout de même très étranges et qu'elle s'est sentie trahie car elle attendait les champignons "de base" qu'elle adore, et Mini V parce qu'il n'aime pas les champignons de toute façon. Quant aux tomates, on n'a même pas osé leur faire l'affront de leur en proposer... Mais bon, c'est fête, et tout le monde sait que chez leurs grands-parents les enfants en profitent un peu pour manger comme bon leur semble.


Ils ont ensuite quitté la table pour jouer entre cousin.e.s, joyeusement. On les a vus réapparaître pour la bûche cependant! Mais... Mini V est aussitôt reparti tout piteux, lui qui n'aime que le gâteau au chocolat tout simple, vu que ce n'était pas ça qu'on lui proposait. En effet, ma mère a préparé pour l'occasion la délicieuse et réclamée bûche coco-noisette-choco du livre Vegan de Marie Laforêt. Un travail qui demande un peu de temps à préparer mais qui en vaut plus que la peine (surtout puisque ce n'est pas moi qui ai dû la faire!).


Je rêve de cette bûche... Depuis que je l'ai goûtée à notre Noël 2014, j'en réclame dès que possible. C'était même mon gâteau d'anniversaire pour mes (bip) ans lors d'une grande fête au cours de laquelle scandaleusement personne ni moi-même n'a pris de photos, tous trop occupés à vivre la vie pour prendre le temps de l'immortaliser...!


Et voilà pour le volet nourriture de notre petit parcours de fin d'année... Ces vacances n'étaient pas reposantes, comme souvent à cette période. Mais elles nous ont permis de bien déconnecter, de profiter de nos familles, surtout nos frère/soeur, que nous voyons beaucoup trop peu, la faute à la géographie, à la scolarité des petits (dont des vacances scolaires qui ne coïncident pas entre les différents pays) et aux emplois du temps.

Nous avons bien mangé, bien partagé, bien été silencieux ensemble, aussi, bien peint pour aider, bien cuisiné, bien joué, bien... Nous avons bien, donc. Et c'était bien.