24 November 2012

Non, les bonbons ne sont pas forcéments vegans (bien au contraire)

La vie a l'art de nous placer face à des situations qui nous testent.

Les instits de l'école de ma fille sont très attentifs au respect de son végétalisme. Elle a tout un stock de friandises en classe pour servir en cas d'anniversaire ou de collation collective non végétalienne; nous sommes toujours prévenus lorsqu'un événement spécial se prépare (des pains au chocolat à la veille de Noël, par exemple), ou lorsqu'une recette non végétalienne va être réalisée en classe, etc.
Et pourtant, les meilleures intentions du monde ne fonctionnent que si les informations sont au rendez-vous.

Une instutrice ayant été malade, elle a été remplacée pendant quelques semaines. Et voilà que la remplaçante, que ma fille aimait beaucoup, a dû partir pour rendre sa place à l'institutrice enfin guérie. On parle de son départ, le soir, et ma fille m'explique qu'en guise d'au revoir la remplaçante a offert des bonbons aux enfants. Je creuse un peu, et j'apprends que ma Fée-Garou a reçu de ces bonbons. Je lui demande: "Et ils étaient vegans?". Et elle me répond: "Oui, j'ai demandé et elle m'a dit que c'était vegan". J'avais un doute, mais j'ai laissé couler. (Et je suis fière de ma fille qui a demandé.)

Deux jours plus tard, elle m'en reparle au milieu de nulle part. Et m'explique qu'elle a aimé ces bonbons, et qu'elle a eu un nounours vert, et un jaune, et un rouge. Des nounours? "Oui, ils étaient en forme de nounours, c'est rigolo, hein!" Rhaaa, ma fille a mangé des Haribo! Pas vegan du tout ça, non mais ho!

Dans l'absolu, je sais bien que l'instit remplaçante a fait de son mieux avec les informations qu'elle avait. Ce qui me mine, ce n'est pas tant que ma fille ait mangé trois malheureux bonbons (je n'en suis pas ravie, hein, que les choses soient claires!): ce genre de dérapage peut arriver, est arrivé et arrivera encore. Ce qui me mine, c'est que cela montre à quel point les gens n'ont absolument aucune conscience de ce qu'ils mangent, de ce qui se trouve dans l'alimentation, du fait que les animaux sont exploités partout, tout le temps. Et moi-même il m'a fallu des années avant de me rendre compte de cela. Comment informer tout ces gens?

Parallèlement, je suis face à un dilemme à court terme: expliquer à ma fille que ces bonbons n'étaient pas vegans, ce qui risque de la rendre malheureuse, elle qui fait tellement attention à cela? ou laisser l'affaire passer pour l'instant mais prendre le risque qu'elle affirme d'elle-même à d'autres que ces bonbons sont vegans puisqu'elle le croit profondément?

Les défis du quotidien...

14 November 2012

Week-end à Gand

Nous avons décidé de profiter du week-end (avec pont) de la Toussaint pour faire notre première virée avec deux enfants et tester le séjour à l'hôtel à quatre dans la même chambre. Destination: Gand, assez proche pour pouvoir rappatrier en cas de souci en deux temps trois mouvements, mais parlant une autre langue et étant un havre pour les végétaliens, et avec une très jolie vieille ville, donc assez dépaysant. Bonus, un couple d'amis végétariens vivant à Paris s'est joint à nous pour joindre l'agréable à l'agréable.

Nous avions déjà été à Gand en couple pour souffler un petit week-end lorsque nous n'avions qu'un enfant et pensions que c'était fatiguant. Le choix s'était porté là notamment pour la proximité et la cuisine, suite à ce post du Vegan Backpacker. Choisir ses destinations en fonction de la restauration peut sembler abusif, mais les vegans nous comprendront. Le vrai repos, c'est également de pouvoir ne pas se prendre la tête avec la nourriture à chaque repas, et carrément bien manger.

Alors justement, en ce qui concerne la nourriture, ça avait bien commencé, et puis il y a eu un couac. Mais procédons dans l'ordre.

Tout d'abord, même en terrain vegan-friendly, il vaut mieux être équipé, surtout avec une petite Fée-Garou qui est dans la phase non-aux-légumes bof-les-fruits. Donc nous sommes venus avec du lait de riz au chocolat en berlingots individuels pour ses petits déjeuners, des compotes bio à boire et des barres de céréales pour les petits creux et faire patienter le matin. Oui, tout ça se vend aussi sur place, mais nous n'étions là que pour 48 heures, pas envie d'en passer une à faire des courses. De plus, nous arrivions un jour férié.

À notre arrivée en train, nous avons retrouvé nos amis qui venaient en voiture à la cantine vegan en face de la gare, le Lekker GEC. Tout y est vegan à l'exception de fromage pour accompagner les pâtes si on le souhaite, de lait pour aller dans le café si on le souhaite et de crème glacée.
La Fée-Garou, 3,5 ans, a demandé des pâtes bolognaise, mais n'a finalement que picoré les pâtes que la sauce n'avait pas touchée et a piqué des frites à notre ami. Alors que nous espérions qu'elle en profite pour une fois qu'elle pouvait manger autre chose que juste les frites dans un restaurant - soupir...
Le buffet de salades et de plats chauds était varié et délicieux, tout le monde y a trouvé son compte. Le risque? Manger trop!
K. Maria Hendrikaplein 4-5, 9000 Gand
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 18h à 21h,
 et le dimanche de 12h à 15h

Après nous être baladés au hasard, pour manger en début de soirée nous avions visé le merveilleux Komkommertijd. Erreur de débutants, nous n'avons pas appelé pour réserver: à notre arrivée, on nous a dit que ce ne serait pas possible avant 20h30. 20h30, avec un enfant de 3,5 ans et l'autre de 3 mois? Impossible.
Comme ce jour était férié, la moitié des restaurants était fermée, et il était déjà tard pour la petite demoiselle. Par dépit, on s'est repliés sur le restaurant de l'hôtel, en demandant au préalable si des arrangements seraient possible.

Alors là, en résumé: plus jamais. On nous a assuré qu'on pouvait nous faire les légumes gratinés au mascarpone sans le mascarpone, car nous avons précisé que nous ne mangeons pas de fromage. La fatigue, nous aurions dû être plus complets. Toujours est-il qu'on nous a amené des gratins à la béchamel... Là nous nous sommes excusés, avons dit qu'il s'agissait d'un malentendu mais que nous ne mangeons pas du tout de produits laitiers. Moultes excuses, et qu'est-il possible de manger? Heureusement pour la petite demoiselle on avait pris des frites, comme ça elle avait à manger.
Là-dessus le cuisiner est venu avec les assiettes de gratin nous insulter! Je n'avais jamais vu ça. Il nous a dit que quand même un gratin c'est forcément ave une béchamel, qu'il fallait qu'on sache ce qu'on veut, et il est reparti comme une furie. Il est revenu quelques minutes plus tard, a commencé poliment mais s'est réénervé tout de suite, ajoutant qu'on n'était pas dans un restaurant végétarien. Tout ça a pris un peu de temps, finalement avec l'aide d'une serveuse on a réussi à obtenir qu'il nous fasse un wok de légumes. Pas sûr qu'il n'ait pas craché dedans, par contre...

J'ai été assez choquée par cette histoire. Je suis bien contente que la discussion ait eu lieu en anglais et que ma fille n'ait pas pu en saisir le contenu. On essaie de lui apprendre à être respectueuse envers les autres, et notamment leur alimentation. On essaie nous d'être toujours très polis et humbles par rapport à ça pour ne braquer personne. Et voilà ce fou furieux qui nous insulte. En plus l'heure avançait et les enfants commençaient à craquer. Bref, l'ambiance pourrie. Et tout ça le jour du World Vegan Day, pas de chance...

Par la suite, on en a parlé à la direction de l'hôtel, parce que autant je n'aime pas faire de vagues, autant là c'est n'importe quoi. En tout cas la prochaine fois je ne ferai plus confiance aux arrangements qu'on me propose et si je suis crevée et avec les enfants je prendrai des frites, bon.

Du coup, le lendemain, on a téléphoné bien en avance pour réserver une table à midi pour le Komkommertijd! J'adore ce restaurant. Il propose un grand buffet à volonté. Il nous ont fait moitié prix pour la petite demoiselle. On y trouve de tout, et tout est délicieux, et vegan. Le bonheur. Je n'ai pas pensé à prendre des photos, mais nous avons mangé des champignons farcis, du gratin de potiron et brocolis, des nems, du riz, des lentilles corail aux carottes, plein de salades différentes, une soupe aux carottes et choux fleurs, etc. Je ne me souviens plus de la moitié, mais je sais que je me suis régalée, tout comme dans mon souvenir de notre précédente visite deux ans plus tôt.
Pour ceux qui aiment le sucré: il n'y avait par contre qu'un seul dessert, en l'occurence un gâteau à l'ananas. Mais comme je ne suis pas très sucré, cela ne m'a pas du tout dérangée. D'ailleurs je n'en ai pas pris. Le Komkommertijd, je le recommande chaudement, c'est incontournable! Tout est également disponible à emporter, on paie une boîte et on la remplit comme on veut.
Reep 14, 9000 Gand
Ouvert du mercredi au dimanche de 11h45 à 14h30 et de 18h à 22h30
fermé le samedi midi

Le soir-même, nous avons changé de façon de procéder. Nous avons visé quelque chose de tout proche de l'hôtel, d'à priori kid friendly, et d'y aller tôt pour coucher les enfants avant qu'ils n'explosent (ce qui n'avait pas été le cas la veille). On a donc été au Tasty, fast food végétarien (mais sans frites) qui offre des options vegans. Ambiance formica. On était entourrés de jeunes qui allaient sans doute au cinéma ensuite. Mon burger vegan était sympa mais un peu mou. Le mini-burger vegan de la demoiselle était parfait au niveau taille, mais elle s'est évidemment offusquée de ce que quelqu'un avait osé y mettre de la salade: il a fallu trier... Les jus étaient bon. Dans l'ensemble, cela remplissait le cahier des charges, et c'était ce qu'il nous fallait. De toute façon on avait fait une orgie gastronomique à midi. Le lieu fermait à 19h, ils nous ont laissé le temps de partir tranquillement. Apparemment il y a aussi un Tasty à Liège, mais il n'y en a pas à Bruxelles. C'est dommage, ça pourrait être pratique. Et la prochaine fois je goûterais bien un de leurs jus de légumes.
Tasty
1 Hoogpoort, 9000 Gent
Ouvert de 11h à 19h d'octobre à mars
et de 11h à 20h d'avril à septembre

Le lendemain midi, juste avant notre départ, nous voulions aller à Avalon. Malheureusement, en appelant pour réserver on a appris que c'était fermé. Dommage, une prochaine fois. Nous nous sommes rabattus sur une valeur sûre ouverte le samedi midi, et juste en face de la gare pour mieux repartir: le Lekker GEC. Le temps de se régaler, de se dire au revoir, et nous étions dans le train pour rentrer chez nous...

Ah oui, pour les petits déjeuners, nous n'avons évidemment pas été à l'hôtel: c'est toujours trop cher, surtout qu'il y a rarement beaucoup d'options vegans. Les deux matins, nous nous sommes rendus au Pain quotidien tout proche. Idéal pour partager un petit déjeuner entre végétariens et végétaliens. La petite demoiselle a pu avoir un de leurs muffins vegan. Et pour ceux qui comme moi qui préfèrent le salé même le matin, il y a aussi de quoi faire. Je me suis régalée avec la tartine tahini / légumes grillés / coriandre.
Kalandeberg 10, 9000 Gent
Ouvert du lundi au samedi de 7h à 19h
et le dimanche de 8h à 18h30


Gand, c'est une très jolie ville. Dommage qu'il ait plu presque tout le temps, ce qui a compliqué les balades... Nos activités principales, outre manger (!), ont été de nous promener le long de l'eau, de nous perdre au hasard des vieilles pierres, et de visiter la magnifique Cathédrale Saint-Bavon et le surprenant Musée du Design.

Bilan du week-end: avec deux enfants dans une chambre d'hôtel, ça n'est pas simple, mais c'est très faisable. La prochaine fois, ce qu'on améliorera c'est:
- le logement: l'hôtel c'est bien, mais un appartement aurait été plus approprié pour les petits déjeuners, la possibilité de ramener à manger surplace, et avoir une chambre séparée parce que même si nous nous couchons tôt parce qu'on ne peut jamais savoir de quoi la nuit va être faite quand on a un bébé de trois mois, on n'éteint quand même pas encore les lumières à 19h30-20h, nous, les grands;
- l'organisation: viser des restaurants vegans, c'est bien, réserver une table, c'est mieux;
- la météo: se balader sous la pluie, ça lasse très vite et ça démotive...

Conclusion: on reviendra, mais à la belle saison!

08 November 2012

Un gâteau au potiron improvisé

L'école est parfaitement informée du régime vegan de la Fée-Garou (3,5 ans) et le respecte parfaitement, voire avec intérêt. Il y a deux semaines, dans le cadre de leur étude du thème de l'automne, ils ont décidé de préparer un gâteau au potiron. Les maîtresses m'ont prévenue une semaine à l'avance du jour où ce serait préparé et du jour où il serait mangé (le lendemain).

Je me suis donc retrouvée avec comme défi la préparation d'un cake au potiron (les instits partant d'une base de quatre-quart en ajoutant du potiron, d'après ce qu'elles m'ont dit), sans en avoir la moindre expérience. C'est là que je me suis tournée vers mes repérages sur Pinterest, et que j'ai vu que j'y avais glissé un Pumpkin Spice Bread du blog FatFree Vegan Kitchen. En lisant la recette, j'ai vu qu'à quelques détails près c'était sensiblement la même chose. Je me suis donc lancée là-dedans.

La difficulté que j'ai rencontrée est avec le "canned pumpkin". Je n'ai jamais entendu parler de potiron en boîte, et j'ai donc demandé à mon ami Gogole de quoi il s'agissait exactement, pour ne pas commencer à faire n'importe quoi. Et j'ai bien fait, car là où je pensais que ce seraient des cubes de potiron en boîte, c'était en fait du potiron cuit en purée. Or je n'avais rien de ce genre sous la main et pas le temps de commencer à dépecer mon potiron pour le cuire et le réduire en purée. Bon.
Comme j'avais depuis quelque temps des cubes de potiron cuits congelés dont je ne savais trop que faire, j'ai décidé de les décongeler, puis de les passer au blender pour en faire une purée. L'opération a pris un peu de temps, mais moins que si j'étais partie d'un potiron tout frais tout cru. Une fois cet ingrédient créé, le reste est allé tout seul, ou presque. 
Mon subsitut d'oeuf n'étant pas de la même marque, les instructions demandaient de le mélanger avec deux fois moins d'eau que ne l'indiquait la recette. Comme je n'utilise jamais de poudre de substitut d'oeuf, je n'ai pas osé prendre de risques, et j'ai obéi aveuglément à ma boîte.

Le rendu du gâteau était plus mou que ce à quoi je m'attendais. Par contre l'odeur était délicieuse, avec ce mélange de cannelle et de potiron!
Je n'ai pas pu goûter le résultat, car la Fée-Garou amenait le gâteau en entier à l'école. C'est ainsi qu'on procède généralement, pour qu'elle puisse partager avec ses camarades. Elle adore faire découvrir "sa nourriture" aux autres, et c'est une occasion pour elle de manger la même chose que ses copains. J'étais assez nerveuse de ce que ça allait donner, parce que je n'avais aucune idée de si ce gâteau était bon ou infâme. Mais le verdict des maîtresses a été sans appel: délicieux! Comme il était plus foncé (les épices?) que celui qu'ils avaient fait en classe, les enfants en étaient plus attiré (espéraient-ils y trouver du chocolat?), et apparemment ils ont apprécié. Et ma fille aussi, qui était en plus fière que ses copains préfèrent "son" gâteau!

Et moi, je suis contente que cela ait plu à tout le monde, même si je regrette de ne pas l'avoir goûté. Il me semble important que les rares occasion où les omnivores goûtent à des pâtisseries vegans elles soient délicieuses, c'est donc avec soulagement que j'ai accueilli le feedback de la dégustation. Mais pour la prochaine fois, j'aimerais bien trouver du "canned pumpkin" tout fait!

07 November 2012

Premières lectures: Le Phare du Bout du Monde

J'ai découvert ce livre totalement par hasard. C'est une copine qui l'avait acheté à sa fille et me l'a montré. Je l'ai feuilleté et ai tout de suite été surprise: mais c'est un livre pour les petits vegans, ça! Et sans être flagrant au niveau du message, puisque ma copine pas du tout vegan ne voyait pas en quoi ça pouvait être intéressant pour ma petite vegan à moi.

Le Phare du Bout du Monde se déroule dans un phare, dont la gardienne (une chatte) annonce la vocation dès la première page:
Dans mon pays, il y a un vieux phare abandonné, perché sur une falaise. Les jours de tempête, les vagues sont si fortes qu'elles le font tanguer comme un bateau. J'ai rallumé ses feux et très vite, il est devenu le refuge de tous les animaux qui fuient la cruauté des hommes. Ici, ils reprennent des forces avant de continuer leur voyage. C'est ainsi que je suis devenue la gardienne du phare du bout du monde.
Autant le dire tout de suite, il n'est pas question des animaux destinés généralement à la consommation alimentaire, et c'est bien dommage. Mais en filigrane il y est question des zoos et des animaux de compagnie. Les animaux cherchent à retrouver leurs familles auxquelles ils ont été arrachés de force. Au détour d'une lettre la question du mot "cage" est posée. Un chien esquimau parle de sa souffrance d'être dans un petit appartement alors que la meute lui manque. Etc.

J'ai trouvé ce livre très chouette pour ma petite vegane car il aborde le sujet des animaux exploités autrement que pour la nourriture, mais sans appuyer trop. Cela permet à mon sens de commencer à faire comprendre certaines choses sans les aborder de manière trop frontale pour un enfant de 3 ans. Et c'est parfait pour les enfants non vegan car cela les fait un peu réfléchir. À méditer la prochaine fois qu'une idée de sortie au zoo sera lancée...

Ce livre est apparemment aussi décliné en spectacle aux représentations assez régulières dans toute la Belgique francophone. Je ne sais pas ce que ça donne, mais j'y emmènerais bien ma fille à une des représentations de 2013...

de Natalie Quintart et Philippe Goossens
éditions Mijade

06 November 2012

Un petit tour et puis... revient

Au vu des origines quelque peu inexistantes de ce blog, j'ai hésité à le reprendre ou à en commencer carrément un nouveau. Mais finalement, la base étant déjà là, autant bâtir dessus en espérant enfin reprendre le fil.

La vie m'a débordée, voilà pourquoi ce blog est tombé dans l'oubli. La vie, le travail, le quotidien, un second enfant né en juillet, et... le quotidien de végan, qui implique une organisation de tous les instants.

Parallèlement, en lisant les autres blogs de vegans et de parents vegans, je n'avais pas l'impression d'avoir grand-chose à ajouter. Et puis je me suis rendue compte que justement, c'est les petits éléments tout simples qui peuvent être intéressants (ou pas).

Par exemple, c'est grâce au récit des premiers jours de l'allaitement de la Famille Vegan que j'ai appris l'existence du Modilac Expert Riz, lait infantile maternisé vegan qui constitue aujourd'hui l'alimentation de mon fils. Partager, informer, voilà qui est important lorsque l'on est en minorité...

Alors je vais essayer de reprendre, de vraiment reprendre, d'intercaller des petits bouts de blog dans un quotidien bien chargé.

On y croit, on change le look et on y retourne!