31 May 2013

Un Noël vegan

Quoi? comment? Noël? Mais on est au printemps! Ah oui, mais vu la météo, je me suis dit que je pouvais très bien enfin publier ce post oublié dans les tiroirs du quotidien qui court après son ombre...

On ne va pas s'étendre sur les difficultés rencontrées par la majorité des végétaliens qui passent Noël dans leurs familles. De notre côté, nos Noëls sont doubles, nous goûtons aux deux champs des possibles. L'un de nos Noël est accueillant et nous y recevons soit un menu préparé rien que pour nous, soit un menu végétalien pour toute la tablée, soit lorsque l'hôtesse sent qu'elle va être débordée on nous demande de contribuer à la préparation d'un des éléments du repas. L'autre de nos Noël est plus complexe, notamment parce qu'à l'étranger, et nous a déjà vu transporter en Thalys un repas cuisiné la veille à minuit chez nous.

C'est pourquoi cette année - enfin l'année passée puisqu'on parle du Noël 2012 - nous avons décidé de profiter des nouvelles possibilités offertes par la vie vegan parisienne pour pouvoir nous aussi profiter d'un bon repas de réveillon, parce qu'il n'y a pas de raison.

Ainsi, nous avons goûté le menu de Noël à emporter du Gentle Gourmet Café - une adresse incontournable, on en reparlera quand j'arrêterai d'oublier d'y prendre des photos lors de nos virées parisiennes... Le principe: réserver quelques semaines avant, passer chercher la commande le jour dit, et réchauffer ce qui doit l'être selon les instructions reçues. Il vous faut donc uniquement réserver un petit bout et délai de four chez vos hôtes. Une solution qui facilite la vie de tout le monde et permet de passer des fêtes plus détendues.

Dès l'apéro, nous avons pu nous régaler, avec un ensemble de feuilletés, donc je ne sais plus ce qu'il y avait dedans, mais dont le faux-mage fondant m'a laissé de délicieux souvenirs.

En entrée, rien de moins qu'une "tour de faux gras, confit de pomme et pain d'épices avec un chiffonnade de pommes". Franchement, je n'aurais jamais pensé à créer cette association de goût, et je suis ravie de l'avoir découverte à cette occasion. (Pas de photo, c'est Noël, on rigole, on discute, et on oublie de documenter l'événement gastronomique...)

Nous étions déjà bien heureux jusque là, mais est venu ensuite le plat qui, rien que d'y penser, me met l'eau à la bouche: "Tatin de seitan, compote d'échalote, champignons sauvages, purée de pomme de terre et navets servi avec une sauce brune". En accompagnement: salade de mâche avec copeaux de Vegusto. Je pourrais m'amuser à chercher toute une série d'adjectif pour le décrire, mais je vais me contenter du mot qui résume le mieux ma pensée: miam!

Pour le dessert, nous avons pris l'option de ne pas prendre celui proposé par le Gentle Gourmet Café, pour la seule raison que nous usons de n'importe quel prétexte pour retourner chez Vegan Folie's. Nous avons donc commandé leur bûche chocolat-poires, et avons profité du passage en boutique pour y ajouter des parts de cheesecake. Je n'ai pas réussi à prendre de jolie photo de la bûche, mais ce que je peux en dire c'est qu'elle était délicieuse même si la gênoise et les poires auraient pu être plus présentes dans l'ensemble. Cette remarque a apparemment été faite par plusieurs personnes, et les bûches 2013 seront adaptées en conséquence.
Résultat de ce Noël 2012? Le premier qui soit vraiment agréable et reposant culinairement parlant depuis que nous sommes vegan, autant dire un vrai bonheur. Pour 2013, la questions ne se pose pas, on optera pour la même solution.

29 May 2013

Biscuits vegan chez le grand suédois

À force d'être habitué à ce que les biscuits ne soient pas vegan, on est tout surpris lorsqu'on en trouve des vegan de manière inattendue.

Ainsi, au détour d'un passage par la boutique suédoise chez le géant bleu et jaune, nous avons trouvé des biscuits alphabets tout à  fait végétaliens.
Seul souci? L'alphabet y est bien limité puisque dans la boîte ne se trouvent que des lettres A, E, I et K...

À Noël (comment ça ce blog n'est pas à jour? hum...) on y avait également trouvé de bons biscuits au gingembre, bien de saison, dans une boîte sobre sur laquelle il suffisait d'apposer un autocollant festif pour cacher le logo et obtenir un joli et délicieux résultat.
Le hic, c'est le nom...

 

22 May 2013

Projet à soutenir "Végéphobie à la française"


Non, il ne s'agit pas e soutenir la végéphobie, mais bien un projet de documentaire pour mettre en lumière ce phénomène européen et particulièrement français.

Lorsqu'un groupe social est exclu d'une société, c'est de la discrimination. Lorsqu'il s'agit des végétariens, c'est de la végéphobie.
 
Végéphobie. Ce terme désigne la discrimination envers les végétariens. Choisir de ne pas consommer de chair animale peut sembler anodin. Souvent considéré comme une lubie passagère ou un effet de mode, ce choix reste infondé pour beaucoup, contrairement à un choix religieux, par exemple, qui paraît plus légitime. Très souvent l'objet de moqueries plus ou moins légères, les végétariens doivent constamment justifier leur choix, réaffirmer le sérieux de leur engagement. Mais le problème va plus loin, notamment pour les familles qui se confrontent aux cantines scolaires sans alternatives végétariennes, qui peuvent faire l'objet d'enquêtes sociales, ou encore qui font face aux décisions de la justice, défavorable aux végétariens dans les cas de divorce par exemple. 
 
 
Vgp01_sign_ 3% de Français ont choisi de ne plus consommer de viande, une minorité qui a la vie dure, car elle a fait un choix à l'opposé des valeurs traditionnelles françaises et d'un système économique.
 
 
Ce documentaire veut démontrer et expliquer le manque d'intégration du végétarisme dans les mentalités françaises.
En 26 minutes, je partirai d'abord d'un constat avec le témoignage de plusieurs personnes qui ont vécu des situations végéphobes : Véronique qui a vu se multiplier les visites de l'assistante sociale et vient de perdre la garde de ses enfants car elle est végétarienne ; la famille N. qui ne trouvent pas d'écoute à la cantine scolaire des enfants et doit gérer les repas à la maison ; ou encore Pierre, commercial, qui n'assume pas son régime végétarien lors de repas d'affaire.
Dans un deuxième temps je tenterai de comprendre cet état de fait en rencontrant par exemple Aymeric Caron, journaliste végétarien depuis 20 ans, qui consacre plusieurs pages à la végétariophobie dans son dernier livre ; ou encore Julie Nouvion, conseillère régionale d'Ile de France et signataire du décret du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritive des repas servis dans les cantines scolaires. Ce décret considère comme source de protéines exclusives la viande, le poisson et les oeufs sans prendre en compte les céréales et légumineuses.
Enfin le documentaire se terminera par une ouverture sur  les avancées possibles, avec la création de "jeudi veggie" par exemple.
En ce qui concerne la place accordée aux végétaliens dans le documentaire, voici ce qu'en dit la réalisatrice: "Il sera effectivement question des végétariens mais aussi des végétaliens et des vegans. Le descriptif devait être bref et pour être accessible à tous j'ai fait le choix de ne pas aborder les végétaliens et vegans mais ils auront une large place dans le reportage."

Vous pouvez les soutenir sur KissKissBankBank, il ne leur reste que deux jours pour atteindre les 4000 euros nécessaires. À votre bon coeur!