Non, il ne s'agit pas e soutenir la végéphobie, mais bien un projet de documentaire pour mettre en lumière ce phénomène européen et particulièrement français.
Voici la présentation du projet de documentaire "Végéphobie à la française":
Lorsqu'un groupe social est exclu d'une société, c'est de la discrimination. Lorsqu'il s'agit des végétariens, c'est de la végéphobie.
Végéphobie. Ce terme désigne la discrimination envers les végétariens. Choisir de ne pas consommer de chair animale peut sembler anodin. Souvent considéré comme une lubie passagère ou un effet de mode, ce choix reste infondé pour beaucoup, contrairement à un choix religieux, par exemple, qui paraît plus légitime. Très souvent l'objet de moqueries plus ou moins légères, les végétariens doivent constamment justifier leur choix, réaffirmer le sérieux de leur engagement. Mais le problème va plus loin, notamment pour les familles qui se confrontent aux cantines scolaires sans alternatives végétariennes, qui peuvent faire l'objet d'enquêtes sociales, ou encore qui font face aux décisions de la justice, défavorable aux végétariens dans les cas de divorce par exemple.
3% de Français ont choisi de ne plus consommer de viande, une minorité qui a la vie dure, car elle a fait un choix à l'opposé des valeurs traditionnelles françaises et d'un système économique.
Ce documentaire veut démontrer et expliquer le manque d'intégration du végétarisme dans les mentalités françaises.
En 26 minutes, je partirai d'abord d'un constat avec le témoignage de plusieurs personnes qui ont vécu des situations végéphobes : Véronique qui a vu se multiplier les visites de l'assistante sociale et vient de perdre la garde de ses enfants car elle est végétarienne ; la famille N. qui ne trouvent pas d'écoute à la cantine scolaire des enfants et doit gérer les repas à la maison ; ou encore Pierre, commercial, qui n'assume pas son régime végétarien lors de repas d'affaire.
Dans un deuxième temps je tenterai de comprendre cet état de fait en rencontrant par exemple Aymeric Caron, journaliste végétarien depuis 20 ans, qui consacre plusieurs pages à la végétariophobie dans son dernier livre ; ou encore Julie Nouvion, conseillère régionale d'Ile de France et signataire du décret du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritive des repas servis dans les cantines scolaires. Ce décret considère comme source de protéines exclusives la viande, le poisson et les oeufs sans prendre en compte les céréales et légumineuses.
Enfin le documentaire se terminera par une ouverture sur les avancées possibles, avec la création de "jeudi veggie" par exemple.
En ce qui concerne la place accordée aux végétaliens dans le documentaire, voici ce qu'en dit la réalisatrice: "Il sera effectivement question des végétariens mais aussi des
végétaliens et des vegans. Le descriptif devait être bref et pour être
accessible à tous j'ai fait le choix de ne pas aborder les végétaliens
et vegans mais ils auront une large place dans le reportage."
Vous pouvez les soutenir sur KissKissBankBank, il ne leur reste que deux jours pour atteindre les 4000 euros nécessaires. À votre bon coeur!
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