31 July 2013

Les mochi c'est trop rigolo


La première fois que j'ai entendu parler des mochi, c'était dans le livre d'Alicia Silverstone The Kind Diet. Les mochi sont des sortes de boulettes de riz gluant. Pas très appétissant comme introduction, hein?

En fait, à l'achat, ce sont des rectangles tout durs, et on se demande bien comment on va manger ça. Le secret, c'est que les mochi se révèlent à la cuisson. C'est également ce qui les rend magiques pour les enfants. 

On dépose un (ou plusieurs) rectangle de mochi dans une poêle légèrement huilée, à feu moyen, et on attend, en les retournant régulièrement et en les gardant bien éloignés les uns des autres. Petit à petit, les mochis vont changer de forme, des bulles vont se créer sur le dessus, ils vont grossir et se ramollir. Après quelques minutes, quand on sent qu'ils sont bien mous de partout en tâtant avec une spatule, ils sont prêts à être consommés.

Le grand jeu pour les enfants c'est de les voir se transformer sous leurs yeux, ou alors de les regarder, de faire autre chose pendant une minute, puis de revenir voir leur état d'avancement à force de grand ooooh. Ma fille vous le garantit: "C'est trop rigolo".


À ce stade-ci, les mochis collent. Partout. Ils collent à la spatule en bois, ils collent en se touchant, ils collent aux couteaux qui les coupent. C'est la marque d'un mochi prêt à être consommé. Nous les servons au petit déjeuner le dimanche avec du sirop d'érable, et c'est délicieux. Et très nourrissant.

Alors attention, par contre, les mochi collent tellement qu'ils peuvent être dangeureux et que les risques d'étouffement si l'on prend un trop gros morceau sont réels. Il est important de noter que du coup ils ne conviennent pas aux touts petits. Pour Mademoiselle 4 ans, on coupe des tout petits morceaux, et elle est bien mise en garde de mâcher et remâcher (ça colle aux dents), et de ne jamais mettre un second morceau dans sa bouche si le premier n'est pas terminé. Et un adulte reste toujours à table avec elle pendant la dégustation.

Cette mise en garde à part, les mochi, c'est délicieux. Et, donc, "trop rigolo".


29 July 2013

Premières lectures: Mon cochon

Alors que je passe du temps à rechercher des livres qui permettraient à Mademoiselle 4 ans d'aborder le concept du véganisme plus en profondeur et de voir des héros végés dans ses histoires, j'ai découvert par hasard qu'il était possible d'aborder certains aspects dès les toutes premières lectures.

C'est ainsi que Mini Vegan a reçu Mon Cochon, de Jean-Pierre Blanpain. Il s'agit d'un imagier sur le thème des couleurs, qui parle d'un cochon qui n'aime pas être rose. Les quelques pages qui suivent listent les couleurs que le cochon aurait bien aimé porter. Et la conclusion, toute simple: parce que le rose c'est la couleur du jambon.

J'aime beaucoup l'idée, un message tout simple qui probablement aussi jeune n'évoque encore rien, mais qui plante des petites graines de réflexion l'air de rien, et peut servir de base plus tard. Car dès ses premiers pas mon fils aura fait le lien entre un cochon et du jambon, entre un être sensible et ce que d'aucuns considèrent comme de la nourriture.

Un regret? Le fond quadrillé rose qui apparaît à toutes les pages. Certes j'y comprends l'idée du papier de boucherie, mais cela donne une trame trop visible qui perturbe le regard, là où les tout petits ont besoin d'images plus clairement définies. Et les dessins ne sont pas vraiment beaux. Mais on le fond dépasse la forme, et ces détails sont vite occultés.

Ce petit imagier a ainsi une place de premier choix dans la bibliothèque des bébés véganes.

de Jean-Pierre Blanpain
éditions Thierry Magnier - collection Tête de Lard

27 July 2013

Plaisir gourmet: le TAN

(c) TAN Club
Quand j'ai envie d'une cuisine saine, originale et pleine de saveurs, je pense au TAN. Situé près du Châtelain, ce lieu est assez particulier pour moi, parce que - ce qui n'a rien d'original - j'aime beaucoup ce quartier, parce que la boutique bio qui en constitue la royale entrée est un lieu d'emplettes régulier, parce que c'est là que j'ai fait mes premiers achats conscients de végétarienne (avant de devenir végane), mais surtout parce que les genres s'y mélangent avec ce charme si particulier du Châtelain qui fait s'y côtoyer des bobos, des dames âgées en Chanel, des expats trendy, des gens sains en pleine forme et des végés "normaux".

Le TAN c'est à la fois une boutique bio et un restaurant axé sur l'alimentation vivante. À la base très orienté végétarien, ces dernières années pourtant il semble avoir de plus en plus de choix carné malheureusement. Néanmoins, les offres végéta*iennes sont originales et délicieuses. Et on peut toujours s'y donner bonne conscience car tout est officiellement sain.

Comme nous n'avons plus de vie (entendez par là que nous sommes parents), nous ne sortons plus beaucoup au restaurant. Mais nous avons profité d'un spectacle de fin de stage de notre fille pour prendre une après-midi de congé et la commencer au TAN par un lunch en deux temps.

En effet, en semaine, le TAN propose un lunch avec une entrée crue végétalienne et un plat au choix végétarien ou carné. Le plat végétarien est généralement végétalien, à de rares exceptions près. Évidemment, le jour où nous avons pu y aller, il s'agissait d'une timballe d'oeuf... Ceci dit, nous n'avons eu qu'à demander avec le sourire pour pouvoir prendre l'entrée du lunch du jour avec un plat de la carte.


En entrée, j'ai donc mangé un fromage d'oléagineux, avec une salade au vinaigre balsamique. Il y avait d'autres éléments dans la description, mais je n'ai pas retenu le détail.


Mr Vegan a quant à lui pris une entrée de la carte: le "tartare de fenouil et d'avocat, lit de cresson de jardin aux herbes fraîches à l'huile d'argan et piment d'Espelette, bouquet de verdures de saison, graines germées et jeunes pousses". J'ai goûté, c'était très bon, mais j'ai préféré mon fromage d'oléagineux frais et léger.


En plat, nous avons tous les deux choisi à la carte le "duo de cannellonis à la feuille de riz farci aux épinards et tofu, sarrasin aux herbes du jardin, crème à la tomate fraîche et séchée montée à l'huile d'olive, crème de chou fleur à la noix de muscade". Une tuerie, au point que j'en ai encore rêvé l'autre soir...


À la sortie du restaurant, les papilles heureuses sans avoir l'estomac lourd, on en a profité pour faire quelques emplettes, et tester un nouveau biscuit végane (plus à ce sujet plus tard). Le magasin du TAN propose également des plats à emporter, du type taboulé de quinoa à la crème d'avocat, ou salade de haricots mexicaine aux betteraves et à la crème d'amandes.
Alors même si mon porte-monnaie m'en veut un peu, dès que j'en ai l'occasion, le TAN, j'y retournerai...

(c) TAN Club
rue de l'Acqueduc 95
1050 Bruxelles

Restaurant: ouvert du lundi au samedi, de 12h à 14h et de 19h à 22h.
Magasin:  ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 23h.
Fermé les dimanches et jours fériés.




25 July 2013

Les stages de vacances des petits véganes

Qui dit grandes vacances dit stages d'été pour les enfants. Et oui, à moins d'avoir deux mois de vacances soi-même,  difficile de faire autrement sans renoncer à voir la chair de sa chair pendant la moitié de l'été. En ce qui nous concerne, la chose s'est révélée presque simple cette année en comparaison avec 2012, où nous avions dû programmer à l'aveugle avec la naissance de Mini Vegan prévue pour début août (d'ailleurs il avait chamboulé nos plans en arrivant dix jours en avance, mais ça n'est pas la question).

Et qui dit stages d'été dit organisation voire maux de crâne. Car le but est de trouver des stages:
  • sympas
  • qui apportent vraiment quelque chose et ne sont pas du simple babysitting en groupe
  • avec une copine (à 4 ans, ma fille se sent plus à l'aise avec des enfantsqu'elle connaît, et le but est tout de même de s'amuser)
  • aux dates qui correspondent (là, ça se corse, car les dates doivent s'accorder avec les plans de vacances des différentes familles impliquées, et ne pas se recouper entre différents stages, etc.)
  • géographiquement bien situés, pour les transports publics par rapport aux trajets du boulot (et pour toutes les familles impliquées)
  • aux horaires gérables (parce que des stages sympa mais qui ont lieu de 10h à 15h, j'en ai vu, mais comment on fait?)

Voilà le puzzle de base de la majorité des parents d'enfants scolarisés. Ensuite, vient la seconde partie de l'organisation: la nourriture. Généralement, pour le repas de midi, chacun amène sa boîte à tartines, et pour nous c'est l'idéal. Quelques rares endroits incluent dans le stage un repas de midi, j'avoue que jusqu'ici on ne les a pas regardés. Beaucoup d'endroits simplifient la vie des parents en "offrant" les collations du matin et de l'après-midi. C'est-à-dire qu'ils compliquent donc un peu la nôtre...

Pour l'école, on est maintenant bien rôdés. Il faut juste clarifier les choses avec de nouveaux instits à chaque rentrée, les responsables de la garderie étant déjà bien au courant et participant bien à la bonne marche des choses. Mais pour les stages, c'est une énergie à décupler pour garantir une semaine joyeuse, sociale et végane à notre fille. Et recommencer la semaine d'après à un autre endroit.

Notre approche actuelle après un an d'expérience se déroule en trois phases:
  1. Dès l'inscription, nous précisons que notre fille a un régime particulier, et nous joignons une feuille qui détaille les différents aliments proscrits et leurs extensions (la gélatine dans certains bonbons, par exemple), feuille qui se termine par une phrase leur proposant de ne surtout pas hésiter à nous appeler s'ils ont le moindre doute, et donnant nos numéros de portable à tous les deux.
  2. Ensuite je les contacte par téléphone ou par mail pour vérifier qu'ils ont bien l'information et préciser les modalités lorsqu'elles sont nécessaire. Par exemple pour un stage où aucune alimentation n'est fournir surplace c'est simple, on s'en tient à la feuille jointe à la feuille d'inscription. Pour les stages où une ou plusieurs collations sont fournies, on vérifie quel type de collations les enfants reçoivent et on précise que notre fille amènera les collations qu'elle peut manger quand nécessaire. Généralement quand il y a deux collations fournies, une consiste en des fruits et l'autre en biscuits, donc nous amenons une collation vegan de biscuits.
  3. Enfin, le premier jour de stage nous amenons un second exemplaire de la feuille détaillant le régime végétalien de notre fille - et le fait qu'elle va leur demander si les aliments sont "véganes", histoire qu'ils comprennent de quoi elle parle...

D'une manière générale, ça fonctionne assez bien, et ne demande plus trop de préparatifs maintenant que la feuille explicative existe et doit juste être réimprimée au besoin. Les organisateurs sont généralement de bonne volonté (d'ailleurs s'ils ne le sont pas c'est plutôt mauvais signe...) et nous n'avons jusqu'ici rencontré aucune résistance.

Ainsi, cette semaine, on m'a appelé d'un stage pour me demander si ma fille pouvait manger des glaces à l'eau, celles sans bout en chocolat, avec juste de l'eau et des fruits. J'étais contente de voir que les organisatrices du stage respectaient bien nos consignes, et prenaient le temps de nous contacter en cas de doute. Et hop, une glace à l'eau pour mademoiselle, par cette canicule c'était bienvenu!

Comme quoi, rien de tout ça n'est compliqué, du moment qu'on prend le temps de s'organiser.

23 July 2013

Premier vrai smoothie vert

Je suis une végane du côté obscur de la force. Cela me fait toujours sourire quand des gens pensent que je le suis pour être en forme et en bonne santé. Parce que d'abord, non, et ensuite, ça se verrait. Et enfin, voilà des gens qui n'ont jamais goûté un cupcake végane, ignorent que certaines frites le sont, et ne connaissent pas mon rapport aux pâtes (vivre sans? jamais!).

Mais je suis comme ces sportifs de salon qui aiment le sport à travers un écran de télé, je passe des heures à regarder des menus sains, des idées de salades, des brochettes et autres tartares de légumes. Je me sens en meilleure forme rien qu'à les regarder, et puis poussée par la fatigue dans les retranchements de mes habitudes, tout cela me semble trop compliqué juste parceque c'est nouveau (et que j'ai deux enfants dont un petit qui dort mal et que c'est la course quotidienne et que je ne sais pas quand passer des heures à couper des légumes en petits morceaux pour que ma filles les recrache ensuite...).

Je suis comme ça, et c'est un peu bête, mais dès que la liste d'ingrédients est longue, ou si ça a l'air de prendre longtemps à préparer, ou s'il y a trois éléments différents à créer en parallèle, ou s'il me manque à priori un ingrédient (même s'il est facilement trouvable), je me décourage et reviens sur mes sentiers battus de pâtes aux champignons (qu'en plus la demoiselle mange avec plaisir)...

Ce week-end, j'ai décidé de profiter du soleil, du fait que ma fille jouait tranquilement avec une copine pendant que les messieurs (grand et mini) dormaient encore pour récupérer d'une nuit bien hâchée, pour tenter un smoothie vert. Je vois beaucoup de recettes avec des framboises, des myrtilles ou autres baies, mais voilà, je fais partie des rares qui ne sont pas forcément fans des fruits rouges. Alors comme j'avais la veille acheté une barquette de fraises (les fraises ne sont pas des fruits rouges puisque je les aime - CQFD), et de grandes poignées d'épinards, j'ai décidé de les mélanger avec une banane et du lait de riz (le tout bio, bien évidemment).

J'ai d'abord lavé les épinards, car qui dit bio dit plein de terre, puis lavé et coupé en morceaux les fraises (pour le dosage). J'ai mis une banane coupée grossièrement dans le fond du bol mixeur, ajouté le rouge puis le vert, versé un peu de lait de riz sur le tout, et enfin saupoudré une cuillière à café de graines de lin moulues pour bien faire.

Le résultat? Crémeux, goûtant bien la fraise, et bien bien vert. J'ai montré le verre à ma fille et sa copine, qui ont fait des mines dégoûtées. Ma demoiselle a daigné goûté, mais immédiatement décrété qu'elle n'aimait pas, parce que "c'est vert". Malgré l'appellation bave de crapaud, ça n'a pas marché. Un jour, probablement en inversant les proportions pour qu'elle ait un smoothie de fruit avec quelques feuilles vertes cachées, cela pourrait fonctionner.

Et moi? La prochaine fois j'y mettrais plus de lait de riz, j'ajouterais des glaçons ou je gèlerais au préalable les fruits, mais ça c'est déjà du niveau plus élaboré. Et je mixerais plus longtemps pour que ce soit bien onctueux. J'ai trouvé ça bon, mais pas encore délicieux. Peut-être plus de fraises? En tous les cas c'est un bon début. Par contre au quotidien, je ne me vois pas avoir le temps de faire ça de cette façon. Il faudrait idéalement avoir déjà la banane gelée, ainsi que les fraises, et avoir au préalable lavé et dosé les épinards. S'il n'y avait qu'à tout verser dans le blender et mixer, je m'y mettrais très volontiers. Ou alors une bonne âme...

15 July 2013

Où tu te rends compte que le cuir est partout

Mais c'est pas trop dur d'être végane? 
Tu dois rien trouver à manger...?
...

Ce que la majorité des personnes qui m'entoure ignore, c'est que non seulement pour la partie alimentaire c'est très facile, mais que surtout c'est pour tout le reste que ça peut être compliqué dans une culture qui vénère le cuir (et la laine, mais chaque chose en son temps).
Sans même parler des canapés en cuir qu'on retrouve trop souvent, et sur lesquels j'essaie de momentanément arrêter de réfléchir sinon je fuis, en omettant pour l'instant le sujet des chaussures (on peut en parler un autre jour, mais des alternatives se trouvent facilement pour les adultes), c'est le genre de "détail" qui se glisse un peu partout.

Récemment, il s'est mis sur mon chemin à deux reprises.

Comme évidemment je n'ai pas de sac en cuir, je cherche d'autres matières. J'en ai un de Pansy Maiden qui était loin d'être gratuit et qui me sert au quotidien, mais j'en aimerais bien un autre pour varier, suivant les saisons, le moyen de transport, l'ampleur de ce que j'ai à transporter et l'humeur. Et j'ai repéré ce très chouette sac April Showers, pour lequel il est précisé qu'il est en 100% toile de coton. Youpi, magique, je le trouve très beau, je le veux, je l'aime déjà d'amoûr, mais ma conscience me pousse à triple-vérifier la composition des détails. Et là, paf, en fait le le porte-étiquette et le bord de la fermeture éclair sont en cuir... Alors tout d'abord: zut, frustration, je passe mon chemin, ce sac je ne toucherai pas. Mais ensuite: pourquoi? Pourquoi sur un sac en toile rajouter un détail en cuir?

Et puis il y a quelques semaines, dans un élan de semi-folie, j'ai hésité à participer à un concours de nouvelles. Portée par l'enthousiasme qui transparaît dans l'interview de Marie Perarnau du blog Les Mamans testent. Une envie soudaine, un élan. Mais entre deux clics, j'ai regardé ce qu'on pouvait gagner. Et voilà, le concours en question étant cette année sponsorisé par une grande marque de maroquinerie, dans les prix se trouve donc un sac en cuir. Alors oui, on me dira, de toute façon j'avais peu de chances de gagner. Et oui, on me dira, si par miracle je gagnais je n'aurais qu'à sourire sur la photo et puis donner ce sac pour ne pas le garder. Mais ce n'est pas si simple, évidemment. Je ne peux pas m'imaginer accepter sans rien dire un sac en cuir. Pire, concourrir signifierait accepter. Accepter qu'on ait pris la peau d'animaux pour en faire un sac qui n'est pas souhaité. Ce qui est encore plus triste, au fond. Alors non, je n'ai pas participé. Pas cette fois-ci, pas ce concours-là.

Ces deux épisodes n'ont rien à voir l'un avec l'autre (enfin si, on parle de sacs), mais ils sont symptômatiques. Oui, le cuir est partout. Il n'est pas que dans les chaussures et, justement, les sacs. Il est également dans les recoins de tes envies, dans les replis de ton quotidien. Il se cache partout, prêt à te rappeler que pour la majorité des gens il est une matière banale. Alors qu'il était, à l'origine, une peau, avec un visage, des yeux, un caractère et, surtout, une vie.

Alors vous savez quoi? Non, ce n'est pas difficile non plus.







10 July 2013

Salade réconfort

Quand je n'ai pas envie de cuisiner, ni envie de manger trop lourd, mais que j'ai envie d'un plat qui réconforte, je me fais des tomates cerises coupées en deux, sur lesquelles j'ajoute du sel, du poivre, de la coriandre moulue, du basilic frais, de l'huile d'olive... et je me régale de cette micro-salade avec du pain grillé.
Mais les soirs où je suis plus inspirée, et pour partager le même repas que Mr Vegan, mais que je n'ai toujours pas envie de cuisiner, je me lance alors dans une grande salade. Et - j'avoue, je suis très fidèle des plats testés et approuvés - c'est souvent la même composition à quelques détails près.

Salade réconfort de base
- Feuilles de salade: mesclun, épinards, mâche / salade de blé, laitue romaine... selon le contenu du frigo
- tomates en dés, voire tomates cerises coupées en deux (j'ai une obsession de la tomate cerise)
- avocat en dés
- concombre en dés
- carottes râpées
- graines germées: ma préférence va à celles de poireaux, pour le petit côté piquant
- saucisson végétal en petits dés
- gomasio
- huile de noix

À consommer, évidemment, avec de la baguette fraîche ou du pain grillé.


07 July 2013

Premières lectures: Les Animaux de Lou

Mademoiselle 4 ans et moi avons commencé à lire des livres "de grande" (entendez par là que la Bibliothèque rose a fait sa grande entrée chez nous) avec plus ou moins de bonheur suivant les titres. La série du Fauteuil Magique est totalement approuvée. Les romans des films de la Fée Clochette sont devenus indispensables à son bonheur. Par contre les versions romancées de certains films Disney laissent à désirer, et elle ne s'y intéresse pas du tout. Tant mieux pour le moment.

Et puis par hasard j'ai découvert une série chez Nathan qui s'appelle Les Animaux de Lou. Lou est une petite fille qui comprend le langage des animaux et peut ainsi leur parler et leur venir en aide. À la fin de chaque livre se trouve une double page plus "scientifique" qui parle de l'animal rencontré dans l'histoire. Évidemment, j'ai d'abord eu peur, Lou aurait pu être une fermière ou comme souvent dans les histoires de petites filles n'être qu'une adepte du montage de chevaux - ce qu'elle fait également, évidemment... Avec méfiance, j'ai donc feuilleté le catalogue de la série. Tout n'y est pas rose, il y a une histoire de loup qui devient chien de berger, ou encore un petit lapin qui s'évade de la classe d'enfants dans laquelle il est pour... retourner chez son maître. Mais il y a quelques titres qui ont leur place dans la bibliothèque de petites véganes. Voici les deux que nous avons lu jusqu'à présent.

Présentation de l'éditeur: Lou est allée voir le spectacle du cirque qui s'est installé dans sa ville. Elle comprend vite que le petit tigre a peur du feu, et qu'il est maltraité par le dompteur. Quand il s'échappe de sa cage, Lou le recueille chez elle. Mais un tigre est-il fait pour vivre en ville?
J'avais choisi cet ouvrage en raison de la thématique. En effet, je voulais aborder la problématique du cirque avec ma fille de manière légère et sans que ça vienne de nous. Qu'elle nourrisse sa propre réflexion. Ici Lou aide donc le tigre à s'évader du cirque où il est maltraité, et avec une adulte renvoie le tigre vivre en liberté dans son pays. Une histoire simpliste mais parfaite pour cet âge, et qui a permis à Mademoiselle 4 ans d'avoir une idée mieux informée du cirque. Ainsi, après un anniversaire d'enfant qui avait eu lieu dans la plaine de jeux couverte d'un cirque, avec un jongleur, un clown, etc. (mais pas d'animaux dans cette partie-là, je m'étais bien renseignée avant), ma fille a dit qu'elle trouvait le cirque très chouette. Mais quand je lui ai expliqué que dans beaucoup de cirque il y avait des animaux, elle en a conclu que ça c'était pas chouette, et que les animaux étaient mieux chez eux. Le seul souci? "Moi si un cirque vient près de chez moi et qu'il a des tigres en cage, et bien j'irai vers la cage et je l'ouvrirai et j'aiderai le tigre à s'enfuir." Euh...

Présentation de l'éditeur: Sur la plage, Lou et son cousin Tim trouvent un dauphin échoué. Vite, il faut l'aider ! Heureusement que Lou comprend le langage des animaux et le sauvetage se passe très bien. Mais un peu plus tard, c'est au tour de Lou et Tim d'être en danger...
Cet autre titre parle du sauvetage d'un dauphin, mais surtout d'entraide. Lou appelle à l'aide pour remettre le dauphin dans l'eau, puis dans la seconde partie du livre c'est le dauphin qui vient en aide à Lou et son cousin Tim lorsqu'ils se perdent en bateau.  Celui-ci est beaucoup plus inégal, comme si l'histoire ayant été trop courte (sauvetage du dauphin) l'auteur en avait collé une seconde (sauvetage des enfants) pour remplir ses pages, ce qui donne un résultat déséquilibré. Mais on y parle de dauphin, et j'espère que que cette image du dauphin en liberté sera assez forte pour que ma fille n'aie pas envie d'aller à des spectacles marins...


La série fait partie de la collection Premières lectures, avec un texte écrit en gros caractères, et des bulles de dialogue à lire par les enfants qui apprennent à lire. C'est ainsi que les histoires sont conseillées à partir de six ans. Mais leur contenu convient très bien plus jeune, dès 4 ans à mon avis.

Série Les Animaux de Lou 
de Mymi Doinet et Mélanie Allag
Nathan - collection Premières lectures

05 July 2013

Seitan maison en tajine aux aubergines

J'ai souvent envie de tester de nouvelles recettes. De sortir des quelques plats identiques qu'on fait et refait, et qu'on aime bien, mais que ce serait bien de varier de temps en temps. Alors je fouille, j'explore, je repère, je feuillette mes livres de recettes, j'ajoute lien après lien sur des tableaux Pinterest, pour le salé, pour le sucré, pour les enfants,... Et puis lorsque le quotidien me regarde dans les yeux, je trouve toujours ces recettes trop longues, ou il y manque toujours un ingrédient clef, ou finalement je me surprends à préférer revenir à nos pâtes ou nos salades adorées.

Et alors, c'est là que Mr Vegan au beau milieu de nulle part sort une recette que je n'avais jamais vue de ma vie, et prend possession de la cuisine. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'autant il ne fait pas la cuisine tous les jours, autant il ne la fait jamais à moitié. C'est ainsi qu'ayant décidé de se lancer dans le tajine de seitan aux aubergines trouvée dans un ancien numéro de  feu VegMag, il a tout naturellement décidé de faire le seitan maison au lieu d'en acheter du tout fait.

Ceux qui font du seitan maison m'ont toujours épatée. Parce qu'il faut bien avouer que si le résultat est délicieux, le processus est pour le moins étrange, et il y a toujours un moment où on se demande si vraiment ça va être mangeable. Parce qu'en cours de cuisson, ça ressemble à un blob. Commentaire de Mr Vegan à ce sujet: "C'est réussi, ça a l'air aussi mauvais que de la viande". CQFD.

Et pourtant, le résultat était délicieux. Du seitan maison, donc, des aubergines, des noix de cajou, des pruneaux... ah tiens, non, pas de pruneaux, on a oublié de les acheter, oups. Mais pas de souci (dit celle qui en fait n'aime pas trop les pruneaux), le plat assure au final - ici servi avec du boulghour. Un vrai succès, y compris auprès de la Fée-Garou... jusqu'à ce qu'elle croque par mégarde dans un grain de poivre. Pour une fois qu'elle mangeait des aubergines sans sourciller, la voilà trahie par du poivre... Elle n'approchera plus ce plat pendant quelques temps, c'est certain.
Jusqu'à la prochaine fois.


03 July 2013

Petite virée chez Lush

Comme toute maman qui court, je me retrouve régulièrement à court de produits de beauté sans avoir eu le temps (ni la présence d'esprit) de refaire mes stocks. Ainsi, ces derniers jours, j'ai vu ma peau se craqueler, se rougir, se venger de ce manque de soin évident. Pas le temps de passer uen commande sur Vegan Mania, il fallait agir en urgence. L'occasion faisant le shopping, j'ai pu m'évader une petite heure samedi après-midi en laissant Mr Vegan s'occuper de la descendance. À si court terme, une seule adresse pour me sauver: Lush.

Lush, c'est le plaisir d'avoir des produits clairement étiquetés, et le bonheur de pouvoir demander un produit vegan en étant entendu, compris et respecté. Une petite bulle bien agréable, donc. Celles et ceux qui apprécient les odeurs de savon sont comblés dès l'entrée - j'avoue qu'en ce qui me concerne ces mélanges sont trop prenants, mais chacun ses exigences.

Mes achats du jour (dans le désordre):
  • Démaquillant Matin et Soir : je l'ai découvert il y a quelques mois par hasard, ou plutôt via un échantillon reçu (Lush est un des rares endroits où j'accepte les échantillons, car ce sont les seuls que j'utilise vraiment et on peut choisir). La texture et l'odeur me conviennent parfaitement, et me forcent à me démaquiller, moi qui ai la sale habitude de m'effondrer sans demander mon reste (maman, quoi).
  • Crème pour le corps / crème à tout faire Dream Cream : je sais, c'est banal, mais depuis que je l'ai découverte je ne jure que par elle. Et j'en mets même sur mon visage - même pas honte.
  • Après-shampoing Veganese: le sauveur de mes cheveux longs, qui me permet de gagner du temps sans me faire mal au démêlage. Je me demande si je ne devrais pas le tester sur ma fille pour simplifier les sorties de bain...
  • Gel douche Happy Hippy: pour le nom, plus qu'autre chose, et parce que l'odeur de pamplemousse reste légère.
  • Crème pour les mains La main verte : mes mains m'ont remercié immédiatement. Et ont bien insisté pour que plus jamais il ne se passe plusieurs jours sans crème.
  • Baume à lèvres Rien à cirer : le premier baume à lèvre qui me permet d'en utiliser... moins! Après des années et des années de Labello avec utilisation jusqu'à plusieurs fois par heure, des mois de Hurraw très sympathiques mais un peu agacée par les odeurs trop prononcées, lorsque j'ai découvert Rien à cirer j'en ai sauté de joie. J'en suis devenue une inconditionnelle, et constate qu'avec celui-ci je peux n'en utiliser qu'une fois par jour. C'est le premier baume à lèvres que je rencontre qui remplit donc correctement son rôle.

Toute joyeuse d'avoir eu une trentaine de minutes rien qu'à moi (j'ai des plaisirs faciles), j'ai décidé de ne pas accepter de sac, mais plutôt d'acheter un foulard Furoshiki et de demander aux gentils tenanciers de m'emballer tout ça dedans. Je suis donc repartie de là avec un petit baluchon tout coloré qui m'allait bien au moral.

PS: J'ai discuté avec un des vendeur dont j'ai appris qu'il est également vegan. Et ça n'a l'air de rien mais ça fait du bien de rencontrer des personnes dans une démarche similaire.

PPS: Je sais qu'il y a tout un questionnement autour de la présence de parabens dans de nombreux produits Lush. Le discours officiel tend à rassurer, j'avoue que je n'ai pas encore une opinion réellement informée sur le sujet, mais j'y travaille...

01 July 2013

Mini Vegan a des pieds de star

Mini Vegan a décidé il y a quelques semaines qu'il serait bipède, même s'il doit se tenir tout le temps pour y arriver. Avec les grandes chaleurs estivales, pas de souci, Mini Vegan est comme sa maman il aime être un va-nu-pieds. Mais vu la météo actuelle et pour tenter d'être vertical à l'extérieur, il a bien fallu revoir notre copie.

Trouver des chaussures "de marche" vegan taille 19, bonjour la galère. En attendant de casser la tirelire pour tester des baskets slims Taygra que j'ai vues recommandées dans des commentaires chez Famille Vegan, on a commencé à enfermer les pieds du petit monsieur dans des Converse.

Résultat? Les Converse c'est sans doute très bien... quand c'est des baskets avec vraie semelle. Le modèle pour bébé est finalement assez glissant, donc pas très adapté... Mais il va faire ses armes là-dessus un petit peu, et ses pieds grandissant arriveront prochainement à des baskets plus adaptées...