24 October 2016

Premières lectures: Libérez-nous

Je ne sais plus trop comment j'ai découvert ce livre, mais je me souviens que c'était complètement par hasard. Publié chez Pastel, cet ouvrage de Patrick George n'a pas le moindre texte, ce qui est bien pratique pour des enfants ne sachant pas encore lire. Le principe est tout simple, mais il fallait y penser.

Pour chaque double page, un animal est présenté. La page de gauche et la page de droite sont composées d'un simple décor. La page en plastique transparent qui les sépare contient un animal. Suivant de quel côté la page plastifiée est posée, l'animal se trouve dans une situation d'oppression par les êtres humains ou dans son habitat naturel.


Bien évidemment, le livre n'est pas sans limite. Il ne présente que les cas admis dans la société en général comme étant de la cruauté envers les animaux, et aborde à peine le cas de ceux utilisés pour la consommation humaine ou pour l'habillement - certes on parle des crocodiles, mais on conviendra qu'il ne s'agit pas de l'exemple le plus quotidien... 
Cependant, c'est une approche intéressante qui peut sensibiliser les tout petits sans grand discours ni visuels chocs, en montrant des moments simples dans un graphisme sobre. L'occasion de les laisser développer leur réflexion propre face à ces situations, sans discours pour les diriger.


Cela peut également servir de point de départ pour des familles non sensibilisées à la cause animale. Chez nous, c'est un des classiques en voiture. Et oui, quand on doit faire des trajets plus ou moins long, on met toujours quelques livres à disposition des enfants. Mlle V est maintenant une lectrice indépendante, mais Mini V du haut de ses 4 ans ne lit pas encore de textes seul. Il aime donc soit retrouver des histoires qu'il connaît déjà, soit profiter de livres sans mots. Au milieu de ses Petit Poilu et autres Anuki, nous avons donc glissé celui-ci, sur lequel il plisse régulièrement les yeux...


Présentation de l'éditeur:
Un tigre tapis ou un tigre qui joue ? Une tête de cerf au-dessus de la cheminée ou dans les bois ? ne tortue capturée dans un filet de pêche ou qui pond ses oeufs dans le sable ? 10 000 poules sans lumière ou qui picorent près du lapin ? Des chaussures de luxe ou un crocodile dans la mare ? Un dauphin qui fait le show ou qui plonge avec ses frères dans la mer ?

On peut en découvrir plus d'images ici.

Patrick George
L'école des Loisirs
Collection Pastel

18 October 2016

Les petits plaisirs #12

L'automne s'installe, et mes petits brouillons cachent encore quelques plaisirs de fin d'été. Il est temps de les laisser s'envoler, avant d'enfiler des soupes bien chaudes et des balades entourée de feuilles orangées...


Un carré sirop d'érable et beurre de cacahuètes avec un soy latte chez Hinterland, en bonne compagnie avec Mini V et ses petites lectures.


Lors d'une déjeuner de travail au boulot, recevoir un repas différent des autres sans avoir à le demander, totalement adapté et délicieux, fait de linguines au petits légumes de saison et herbes aromatiques, avec une bonne salade de fruits frais en dessert. Ne pas oser prendre de photo parce que ça ne fait pas très sérieux. Témoins: ces jolies chaussures que j'ai porté lors de cette intense journée-là, magnifiques à porter, magnifiques à enlever.



Bounty et Snickers véganes maison de la talentueuse Natacha que l'on retrouve à Vegasme. Un quart de morceau pour chacun, à déguster en silence et en se léchant les doigts consciencieusement - et en me réjouissant silencieusement que Mini V n'aime pas la version Bounty et me la donne en douce.


Des ramen aux shiitakes parce que flemme. Avec un bon numéro spécial de Flow sur la pleine conscience (pas de panique, je suis douée pour sa théorie, mais en pratique je euh, bon), à l'extérieur tant qu'on le peut encore avec l'automne qui pointe le bout de son nez. Inspirer, expirer, profiter.



Un anniversaire, Mister V a enfin rejoint mon âge (5 ans, apparemment), sur lequel je prends chaque année quelques mois d'avance. Une décoration minimaliste parce que la vie court parfois trop après elle-même, mais un résultat toujours aussi délicieux, variation sur un layer cake de Marie Laforêt.



Un lunch composé chez Be Positive, succession de salades et mélanges qui se rencontrent allègrement: kale et champignons au tamari, ramen sautées à plein de bonnes choses dont je ne me souviens plus, crudités en diverses variations...


Le food truck Viva Vega Loving Hut a élargi sa palette de rendez-vous hebdomadaires bruxellois. Mes semaines m'ont permi d'enfin en profiter. Ici, le superbement non photogénique wrap gyros à la sauce officiellement piquante - mais en réalité tout à fait raisonnable...


...Et le pas beaucoup plus photogénique tiramisù du même food truck. C'était dense, mais c'était miam. J'y retourne - ah non c'est pas l'heure, ni le jour...


Brownie et carrot cake chez Greenway à la Gare du Midi - J'ai pris le premier pour le déguster dans le Thalys en route vers VeggieWorld...


Au détour d'une lecture, découvrir une mention du végétalisme sans chichi, en toute normalité. Et ça fait du bien. Un livre que je recommande au passage: Cet été-là, de Jillian Tamaki et Mariko Tamaki.

15 October 2016

La famille végane à Gruissan

Voici enfin la suite de nos aventures estivales - si je continue à relater nos étapes de vacances à mon rythme actuel, je devrais tenir jusqu'à Noël...

Après nos arrêts parisien, futuriste et bordelais suivis d'une étape toulousaine, nous sommes arrivés sur notre lieu de vacances: Gruissan. Pas un véritable choix, plutôt une destination liée à des raisons historico-familiales. D'ailleurs, nous y avons passé du temps avec la famille principalement de Mister V mais aussi un peu la mienne, soit un gros stock de grands-parents et de cousines ados volontaires qui a été bien pratique pour souffler un peu en vacances avec des petits.


Gruissan, ce n'est certainement pas un lieu super vegan friendly. On sent bien qu'ici on aime le terroir, la bidoche et les touristes. Pas toujours évident, même si nous avons beaucoup cuisiné, et que nous avons profité de la Biocoop pas trop lointaine de Narbonne. Pour le reste, nous avons fait trois découvertes, que je vais résumé ici en mettant la meilleure en premier.


La Cascade des Glaces

Des glaces! Et oui, les vacances en bord de mer, c'est assez connoté dans ce domaine. Et je ne sais pas chez vous, mais mes petits V ne sont pas très fans de sorbet, à part parfois ceux au citron. De mon côté je ne les ai jamais vraiment apprécié, à une exception ci-dessous. 


Nous avons donc été très heureux de découvrir qu'un glacier local proposait quelques parfums en version végétale. À la Cascade des Glaces, les parfums véganes varient et sont clairement affichés. De plus, on nous a également confirmé que les sorbets l'étaient également. Pendant notre séjour, les possibilités en glaces étaient Noix de Coco, Cerise, Café et Spéculoos.


Nos petits V ont été ravis de pouvoir eux aussi manger trop de sucre, même si l'une était un peu déçue de ne pas trouver de simple vanille, et l'autre toujours aussi perplexe face au fait que les glaces sont si froides - un grand questionnement qui nous amène à une conversation récurrente... Mini V a surtout apprécié la glace Café, Mlle V a oscillé entre Spéculoos et sorbet Citron, Mister V a craqué pour le sorbet Mojito et un peu tous les parfums véganes (euh, oui, nous sommes revenus plusieurs fois...), quant à moi j'ai vite trouvé mon combo idéal: glace Noix de Coco et sorbet Chocolat.


Alors bon, c'est du glacier de station touristique, ce qui veut dire que c'est grand, que les couleurs arrachent un peu les yeux, qu'il y a trop de monde. Mais vers 15 heures quand tous les autres font encore la crêpe sur la plage et qu'on se balade avec les petits, c'est presque parfait.

Place Barberousse
11430 Gruissan

Ouvert du début d'après-midi à tard le soir 
(admirez ma précision)




Au port, nous avons inspecté les cartes de nombreuses pizzerias, et constaté que celle du Stromboli permettait plusieurs variations. Et grand bien nous en a pris, car au final nous avons découvert des pizzas savoureuses, des produits frais et un service très accueillant.


Ici, la pâte est faite maison et ça se remarque tout de suite. Nous avons choisi la simple pizza quatre saisons sans la saison du fromage, et nous avons tout de suite été conquis. Les légumes étaient frais, ils étaient grillés surplace, ils étaient en tranches fines, ils étaient marinés. En un mot, ils étaient délicieux. J'ai rêvé de cette pizza, et nous y sommes retournés.


Comme nous avons des enfants dont un de quatre ans en pleine néophobie alimentaire (pratique en vacances), nous avons également commandé des frites devant le refus inébranlable de Mini V de tenter de goûter un morceau de pizza. Et là, surprise: les frites aussi sont coupées maison, et gardent un peu de leur robe des champs pour le prouver! Voilà qui change des bâtonnets de pommes de terre ultra gras habituels que nos enfants surconsomment en déplacement. Deuxième surprise, d'ailleurs: les petits V les ont dévoré sans se plaindre de la peau présente, mais en remarquant cependant leur qualité supérieure.


Nous sommes retournés à la pizzeria Stromboli, et avons également goûté leur assiette de légumes grillés. Une partie d'entre eux doit être commune à ceux de la pizza, tous en tout cas naviguent sur cette vague de bons produits frais coupés finement et grillés juste comme il faut, sans lésiner sur les herbes aromatiques et la décoration qui ravit les petits. Surtout les petits spaghettis crus grillés en bonus...


Les tables y reçoivent toutes des tranches de pizza en apéro-cadeau à l'arrivée, mais nous avons évidemment refusé celles qui nous étaient offertes pleines de mozzarella. En nous voyant revenir, le patron, qui avait identifié nos demandes particulières (nous avons été leurs toutes premières pizzas sans fromage!), est venu nous annoncer en souriant qu'il allait nous préparer une version végétalienne de la pizza d'apéro, car il n'était pas juste que nous soyions lésés juste parce que nous mangions différemment. Et c'est ainsi que nous avons reçu une mini-focaccia à l'ail est aux olives spécialement conçue pour nous. Nous avons beaucoup apprécié cet accueil, la nourriture, et la situation au port. Si on repasse par là, on y retournera certainement.

1, Quai des Palmiers 
11430 Gruissan

Ouvert tous les jours de 9h00 à 23h00



Pizzeria Le Repère

Lors d'une balade improvisée au village, nous avons débordé sur l'heure du repas en milieu de journée. C'était un jour sans marché, un jour où les ruelles ne sont pas bondées et où il fait bon s'y promener. Nous nous sommes ainsi retrouvés à deux familles à ne plus savoir où aller, à errer dans les rues en demandant vainement aux téléphones de ces messieurs où trouver un restaurant vegan-friendly, et à craindre les fermetures de début d'après-midi tant l'heure tournait.


Cela nous a mené à découvrir Le Repère, une petite pizzeria sans prétention non loin de la place où se trouve la poste - admirez mes notions géographiques au passage... Il y avait du vent et plus de place à l'intérieur pour notre groupe de neuf personnes. Nous nous sommes installés en terrasse sans enthousiasme, sous le ciel gris et bas de ce jour-là. Tous les produits n'étaient pas disponibles, nos estomacs craignaient de plus en plus ce qui allait leur arriver.


Et puis la pluie a commencé à tomber, mais des tables se sont vidées à l'intérieur (il était si tard!), nous permettant de nous y déplacer dans une ambiance plus agréable. Au final, la partie végane de notre grande tablée a profité d'une pizza un peu sèche mais clairement faite maison et fraîche, aux légumes peu nombreux. On retient un accueil sympathique, une volonté de s'adapter au client - ici aussi nous avons inauguré la pizza sans fromage -, mais des assiettes facilement oubliables. Par contre, elles ont le mérite d'exister et de nous avoir permis de manger correctement... avant d'aller au port prendre un dessert glacé à la Cascade des Glaces... 

10, boulevard Victor Hugo 
11430 Gruissan

Ouvert du mercredi au dimanche de 11h00 à 14h30 et de 18h30 à 21h30
Et le lundi de 11h00 à 14h30

J'avoue, j'avais eu assez peur de cette destination quant à l'aspect nourriture-à-l'extérieur-on-ne-se-prend-pas-la-tête, et puis nous avons eu le bonheur de découvrir des possibilités, certes peu nombreuses, mais qui sont là. Et qui grandissent petit à petit.  Preuve qu'on commence à exister petit à petit dans l'espace public, et que les choses ont beaucoup évolué ces dernières années. Comme dirait l'autre: demain, le monde...

12 October 2016

VeggieWorld Paris, enfin!

VeggieWorld, c'est le grand salon végane qui a fait ses classes et son succès en Allemagne, avant d'arriver en France en avril dernier. J'avais espéré me rendre à cette première édition francophone, et puis les aléas de la vie en ont décidé autrement. Mais lorsque j'ai vu qu'une seconde édition aurait déjà lieu en octobre, et dans un lieu plus grand, j'ai bloqué mon agenda immédiatement.


Des ateliers et un espace pour les enfants étant prévus, nous avons hésité à y aller en famille. C'est toujours un bon moment pour les petits véganes d'évoluer dans un lieu où les gens sont "comme eux" et surtout où ils peuvent voir tous les aspects positifs du véganisme. Ainsi, Mini V parle souvent avec joie de 100% Veggie où nous sommes allés en mai comme de la "Fête des Véganes".


Mais là, avec du trajet Bruxelles-Paris à ajouter, du bruit et de la foule, on a finalement préféré ne pas les emmener - ce qui s'est révélé un bon choix, Mini V ayant été invité à un anniversaire auquel il n'aurait pas pu aller s'il s'était rendu à Paris. Mister V a choisi de rester avec les enfants - et s'est ainsi retrouvé à devoir faire le gâteau à emmener à l'anniversaire du copain, hop. C'est donc en toute liberté que je me suis rendue à VeggieWorld, en profitant dès le départ de la joie de pouvoir lire tranquillement dans un train sans devoir répondre à des milliers de questions - la curiosité, c'est merveilleux, mais pas très reposant.


À l'arrivée, j'étais bien contente de ne pas avoir pris le Thalys précédent, de ne pas avoir emmené les enfants, et d'être équipée d'un bon bouquin: en raison de petits soucis techniques, on suppose, le salon a ouvert avec une heure de retard. Rien de bien grave mis à part un léger souci de communication. Mais il faisait relativement beau, j'étais tranquille, j'ai attendu une amie qui m'a rejoint juste à temps, et j'avais de la lecture. Et puis, l'attente a été bien récompensée!

VeggieWorld a bien profité de l'espace offert par le Cent Quatre, et tant mieux car il n'a pas fallu longtemps avant que les véganes impatients de se rassasier s'attroupent devant les différents stands de nourriture. Ceux-ci étaient situés dans différents coins, ce qui permettait de répartir la foule et de maintenir une circulation correcte dans le reste du salon.


Surplace, nous avons notamment mangé, bien sûr! Dès l'arrivée, et puis plusieurs fois sur la journée. Nous avons ainsi goûté des tartines du restaurant Le Potager de Charlotte: houmous au curcuma, tomate, coriandre, grenade et graines de courge torréfiée pour mon amie; crème de cajou aux fines herbes, concombre, radis et graines de courge pour moi. Chacune de nous a préféré la sienne, comme quoi nous ne nous étions pas trompées dans nos choix. Un restaurant où j'irais bien tester le reste de la carte un jour.


Nous avons goûté un mini-burger et un Bao (chausson farci à la vapeur) de chez Inspiration Veggie. Honnêtement je n'ai pas été convaincue par le goût, mais leurs boîtes qui permettent de composer des réceptions veggies faciles sont une idée qui pourrait se révéler bien pratiques. Et puis ils font service traiteur, ce qui peut être très utile pour les Parisien.ne.s.


Côté dévorage, en milieu d'après-midi j'ai craqué quand j'ai vu une file limitée à une dizaine de personnes devant le stand de Dutch Weed Burger, et je me suis ruée pour tester un de ces burger à base de protéines de soja avec des algues dans sa sauce et dans son pain. Un accueil sympathique malgré le travail à la chaîne, un sourire, et un burger assez surprenant, et bien goûtu - et pourtant, je ne suis pas très algues, mais là on ne les reconnaît pas tout en profitant de leur côté épicé. Et puis on se donne bonne conscience car les algues c'est bon pour la santé, non?

J'avoue, même sans faim, j'avais également envie de goûter les trésors de Supervegan, mais la foule ininterrompue m'a découragée, de même pour les hotdogs du Tricycle découvert par mon amie lors d'une course et recommandé. Il y avait également Lolypop Kitchen, l'incontournable Gentle Gourmet, et tant d'autres. Il nous aurait fallu des estomacs de rechange.

D'autant plus que nous avons beaucoup picoré par ailleurs. De nombreux stands proposaient des dégustations: fromages végétaux en tous genre (et j'ai bien entendu totalement oublié le nom de celui que j'ai préféré!), nouveautés Wheaty, biscuits, jus de légumes et de fruits,... Une bonne idée qui permet de découvrir des saveurs vers lesquelles on ne serait pas allées autrement. Ainsi, j'ai complètement craqué pour des galets à l'orange et des biscuits amande-chocolat chez Les Produits de la Vie.


J'ai fait divers achats dans les différentes boutiques véganes deci-delà. J'ai regardé des livres chez les adorés Collection V de L'Âge d'Homme et les éditions La Plage. Chez les premiers, j'ai bavé sur la traduction française du livre de Carol J. Adams La Politique sexuelle de la viande, et je n'ai pas osé dire bonjour. Chez les seconds, j'ai acheté le dernier Insolente Veggie qui paraîtra début novembre (billet à venir), et j'ai bafouillé en demandant une dédicace à Rosa B., me décomposant totalement face à cette femme si drôle et intelligente.



Parmi tous les exposants, j'ai également apprécié qu'il n'y ait pas que de la nourriture et associés, mais des produits complétant la démarche végane. Ainsi, des sacs en matières naturelles, voire des porte-monnaies en chambre à air upcyclée dont je regrette vraiment de ne pas avoir fait l'acquisition chez Reev, mais également des cups et serviettes hygiéniques lavables et autres accessoires, de belles illustrations mais aussi du matériel didactique pour les enfants chez Pascale Salmon,...


J'ai également profité de l'occasion pour découvrir les crèmes Oolution, moi qui connaissais déjà les Happycuriennes, également présentes, histoire de tester et de varier les plaisirs. Et nous avons aussi discuté avec le vendeur enthousiaste de chez Mama Sango, où nous avons pris chacune un produit bio à base de beurre de karité.


Nous avons passé un peu de temps au stand de la Société végane, à discuter compléments alimentaires pour les enfants, en cherchant des alternatives à la super Veg1 dont les petits peuvent se lasser. Nous alternons avec du spray de B12, mais là nous avons vu des comprimés colorés en forme d'animaux (ironie) et nous avons investigué. Ils n'étaient pas en vente, mais nous avons pris les références... et j'ai acheté un giga stock de Veg1 parce qu'à quatre dans un foyer, même si les petits ne la prennent que par moitié et un jour sur deux, ça part vite quand même.


Il y avait tant à voir. Pour Mlle V, j'ai fait une petite halte chez Furahaa et ses stocks de bonbons véganes maison. Sinon nous avons vu les inénarrables Un Monde vegan, Boutique vegan, Vegan Mania, Vegusto, Jay&Joy, etc. Il y avait aussi des produits en liège, des box beauté et alimentaires (billet à venir), des jus aux mélanges frais en bouteille,... Il y avait tant à voir, à faire et à manger, que la tête a fini par nous tourner vers 16h15. Et alors que nous avions repéré la conférence du Dr. Jérôme Bernard-Pellet sur l'alimentation végétalienne, à laquelle nous voulions vraiment assister, nous n'avons pas tenu jusque là... En fin d'après-midi, nous avons déclaré forfait, les bras chargés, les ventres pleins, le moral regonflé, l'espoir relancé.


VeggieWorld a profité de ses années d'expérience en Allemagne pour s'implanter sans souci en France et combler le vide creusé par l'abandon des Paris Vegan Days. C'est un véritable salon au large éventail, qui offre beaucoup de choix tout en restant à taille humaine. Je suis ravie de la journée que j'y ai passé, et je prévois d'y passer les deux jours à l'avenir - ce qui me permettra aussi d'y acheter des produits frais, chose qui m'a été impossible cette fois-ci. Les prochaines éditions sont déjà annoncées à Lyon en janvier 2017, et à Paris en avril et en octobre 2017. Bon, et Bruxelles c'est pour quand alors?