Être parent vegan, ce n'est pas toujours simple. On a sa routine organisationnelle pour le quotidien, gérer les repas à l'école, les anniversaires et autres festivités. Tout roule. Et puis, il y a ces petits défis ponctuels. Prochaine étape: la visite d'une ferme pédagogique avec l'école...
Qu'est-ce que quoi donc qu'une ferme pédagogique? Et bien, voici ce que me dit Wikipedia - qui n'est pas une vraie référence mais quand même:
Qu'est-ce que quoi donc qu'une ferme pédagogique? Et bien, voici ce que me dit Wikipedia - qui n'est pas une vraie référence mais quand même:
"Une ferme pédagogique est une ferme où sont élevés des animaux et/ou sont cultivés des végétaux à vocation vivrière et accueillant, dans le cadre scolaire ou extra-scolaire, des visiteurs dans un but pédagogique."
Il y a à Bruxelles plusieurs fermes de ce type, je ne sais pas dans laquelle elle ira. Celle de Nos Pilifs explique sur son site que "les animations, centrées principalement sur les différents travaux qui
rythment la journée du fermier, ont pour but de faire découvrir aux
enfants le monde de la ferme et les animaux qui y vivent". La Ferme du Parc Maximilien propose quant à elle diverses animations, dont une seule centrée sur les animaux. S'il s'agit de celle-là, croisons les doigts... Quant à la Ferme d'Uccle, elle a un programme bien précis par année scolaire.
Ce que nous savons, c'est que nous devons fournir pour notre fille ce jour-là:
- un chocolat à boire car les autres enfants recevront un chocolat à base de lait de vache frais;
- des tartines car ils mangeront un sandwich au jambon ou au fromage provenant de la ferme.
Et voilà, le dilemme.
Si je n'avais pas encore d'enfants, ma réaction immédiate serait de dire que cette petite fille ne devrait jamais aller à ce genre d'activité! Les choses seraient simples, bien claires, et je dormirais sur mes deux oreilles - déjà, comme je n'aurais pas d'enfants, je dormirais mieux tout court, mais je m'égare...
Avec les enfants les choix ne sont plus aussi tranchés, ils sont désormais entre gris clair et gris foncé, à toujours chercher un équilibre.
Dans le monde idéal, ceci n'existerait pas. Les enfants visiteraient des refuges pour animaux en péril qui leur apprendraient à respecter les animaux et à les aider, et non pas à les exploiter et les faire souffrir. Mais voilà, cela n'est pas possible aujourd'hui, actuellement, ici. En Belgique, à ma connaissance les refuges ne se visitent pas de la même manière que le sont les Animal Sanctuaries aux États-Unis, et en Belgique les enfants visitent des "fermes pédagogiques". Or j'aimerais que mes enfants puissent rencontrer ces animaux dans des conditions respectueuses et d'égal à égal.
Ce que nous savons, c'est que nous devons fournir pour notre fille ce jour-là:
- un chocolat à boire car les autres enfants recevront un chocolat à base de lait de vache frais;
- des tartines car ils mangeront un sandwich au jambon ou au fromage provenant de la ferme.
Et voilà, le dilemme.
Photo empruntée ici |
Si je n'avais pas encore d'enfants, ma réaction immédiate serait de dire que cette petite fille ne devrait jamais aller à ce genre d'activité! Les choses seraient simples, bien claires, et je dormirais sur mes deux oreilles - déjà, comme je n'aurais pas d'enfants, je dormirais mieux tout court, mais je m'égare...
Avec les enfants les choix ne sont plus aussi tranchés, ils sont désormais entre gris clair et gris foncé, à toujours chercher un équilibre.
Dans le monde idéal, ceci n'existerait pas. Les enfants visiteraient des refuges pour animaux en péril qui leur apprendraient à respecter les animaux et à les aider, et non pas à les exploiter et les faire souffrir. Mais voilà, cela n'est pas possible aujourd'hui, actuellement, ici. En Belgique, à ma connaissance les refuges ne se visitent pas de la même manière que le sont les Animal Sanctuaries aux États-Unis, et en Belgique les enfants visitent des "fermes pédagogiques". Or j'aimerais que mes enfants puissent rencontrer ces animaux dans des conditions respectueuses et d'égal à égal.
En même temps, il s'agit d'une expérience de groupe, préparée depuis des semaines en classe, ils n'y parleront pas du tout que des animaux mais aussi des fruits et légumes, et son école a toujours été très ouverte et respectueuse quant à nos choix de vie.
Tout pensé et repesé dans tous les sens, la conclusion qui nous est personnelle et qui nous convient dans notre vie actuelle est de la laisser participer à cette activité. Mais de bien en discuter avec elle, de lui parler de l'exploitation à son échelle avant qu'elle y aille, et après d'assurer un suivi important, en lui demandant ce que d'après elle devaient ressentir les animaux présents, ce qu'elle pense de leur situation, etc.
Profiter de ce défi qui se met dans nos pattes pour lui permettre d'approcher ces animaux de près, d'avoir un contact, et immédiatement la faire parler de ses émotions, encore innocentes, et de ce qu'elle pense elle-même de tout ça avant que les traditions et la société actuelle lui disent ce qu'elle doit en penser.
En gros, d'avoir en famille une approche pédagogique de la ferme...
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